Tout a commencé par un tweet publié par le président du Nigéria, Muhammadu Buhari, mercredi dernier. Il s’adresse directement au mouvement indépendantiste biafra de l’Ipob qui aurait attaqué des bâtiments gouvernementaux.
« Ceux d’entre nous qui sommes restés 30 mois sur le terrain, qui ont traversé la guerre, traiteront” les sécessionnistes “dans la langue qu’ils comprennent” », affirme le dirigeant.
Avec ces menaces, le président a enfreint les règles du réseau social selon Twitter qui a décidé de supprimer cette publication. Excédé par ce choix, le gouvernement a dans la foulée décidé de suspendre la plateforme pour une durée indéterminée.
Le ministère de l’information et de la culture indique ainsi que la plateforme est utilisée « pour des activités susceptibles de porter atteinte à l’existence du Nigeria ».
Le Nigeria Risque gros
Au moment où nous parlons, le pays a vraiment perdu une somme d’argent importante et d’après les informations, le montant est d’environ 4,35 milliards de F CFA.
Par ailleurs, de nombreux Nigérians parviennent à contourner l’interdiction en s’aidant de réseaux privés virtuels (VPN). Il faut dire que Twitter est l’un des principaux moyens d’expression en ligne pour critiquer le pouvoir.
De son côté, le gouvernement ne l’entend pas de cette oreille et a ordonné aux autorités de poursuivre les habitants qui continuent d’utiliser Twitter malgré la suspension.
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