Un peuple sans culture est un peuple sans identité. Au Togo, les danses ont pris une place importante dans notre culture et font la fierté de tous les adeptes des us et coutumes. Même si de nos jours il y a tellement de danses importées qui chamboulent nos traditions, nos danses restes sacrées, intouchables et remplies de sens.
On connaît tous la richesse et la diversité de nos danses selon les régions et localités mais nous allons juste nous intéresser à 6 danses dont vous n’avez peut-être jamais entendu parler.
La danse Avalé »danse des vierges »
Spécialement réservée pour les cérémonies aux jeunes filles vierges en âge de se marier. Elle s’exécute avec une calebasse au rythme du tam-tam qu’elles jonglent entre leurs deux mains. Cela permet aussi de vérifier si la fille est effectivement vierge. Si ce n’est pas le cas, la calebasse tombe de ses mains : un déshonneur pour elle et toute sa famille. Si seulement on pourrait exiger cette danse à toutes les filles partout au Togo surtout ici à Lomé ça me ferait plaisir. Mdr
La danse du feu
L’initié danse pieds nus dans un foyer de bûcher en flamme. La danse est exécutée de 23h à 06h du matin. Il arrive parfois que le chanteur devienne aphone s’il n’est pas spirituellement fort. Dans les chansons qu’il fredonne, il affirme sa puissance et défie ses ennemis de l’attaquer spirituellement s’ils le peuvent. Le Togo a d’incroyables talents hein…
La danse Tawougan
Exécutée par le fils aîné à la mort de son père. Il consiste pour le fils ainé de transporter sur la tête un tam-tam d’environ 60kg de la maison de son père jusqu’à la place publique pendant qu’un batteur est en train de jouer ce même tam-tam dans son dos. C’est plus qu’un chemin de croix finalement hein. Une fois sur la place publique il exécute des pas de danse qui retracent les grands moments de la vie de son père. Courage mes amis Ouatchi…
La danse Kamou
Kamou est une danse traditionnelle typiquement kabyè. Elle est souvent organisée courant décembre de chaque année. Elle est exécutée pour remercier le Très Haut après les bonnes récoltes des céréales. Pour danser le Kamou il faut être munis de tam-tam, bâton, gourdin, arc, flèches, carquois, éventails, castagnettes etc… Surtout avec le Tchouk à côté, on ne se fatigue jamais.
La danse Agbadja
Pour danser le Agbadja, il faut un pagne au niveau de la hanche, un tee-shirt, une serviette au cou pour les hommes. Pour les femmes un pagne à la hanche, un autre solidement noué à la poitrine. La danse sollicite surtout les membres supérieurs qui se balancent et s’écartent alternativement. Les deux omoplates doivent se toucher pour un bon danseur. Les pieds martèlent le sol alternativement lentement ou vivement selon que le rythme s’accélère ou non. Humm le sodabi ne manquera pas la partie.
La danse des couteaux
Adossa est la danse du couteau exécutée par les clans Traoré, Touré, Mendè, Cissé, Fofana qui peuplent Didaouré. Elle se déroule au cours du troisième mois de l’année lunaire islamique. La fête Gadao-Adossa qui suit le calendrier islamique n’a pas de mois fixe de célébration. C’est comme dans les films chinois avec les épées ou c’est différent ? Prochainement on ira aussi assister ou bien?
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