Au cours des six premiers mois de l’année 2023, le Togo a enregistré un triste bilan en matière d’accidents de la route. Avec 282 personnes ayant perdu la vie et 4 611 autres blessées, la sécurité routière reste une préoccupation majeure pour le pays.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Gal Yark Damehame, a rendu public ce bilan semestriel lors d’une annonce officielle. Bien que les statistiques montrent une légère amélioration par rapport aux années précédentes, il est clair que des mesures spécifiques doivent être prises pour protéger les usagers vulnérables et prévenir de tels accidents à l’avenir.
Une baisse des accidents au Togo, mais des chiffres toujours préoccupants
Les chiffres publiés par le ministère de la Sécurité indiquent une diminution globale du nombre d’accidents de la route avec 3 262 cas enregistrés durant le premier semestre de 2023, comparativement à 3 818 accidents en 2022 sur la même période.
Bien que cette tendance soit encourageante, les chiffres restent alarmants avec une moyenne quotidienne de 2 décès, 26 blessés et 18 accidents signalés. Cette situation appelle à la poursuite des efforts en matière de sécurité routière.
Les utilisateurs de motos en première ligne
Les motocyclistes demeurent les principales victimes des accidents de la route au Togo, représentant 69% des décès au premier semestre de l’année. Avec 195 motocyclistes ayant perdu la vie et 45 piétons (15% des décès), il est essentiel de prendre des mesures spécifiques pour protéger ces usagers vulnérables. Les conducteurs de motos tricycles ne sont pas épargnés avec 16 morts enregistrés, soit 5% du total des décès.
Causés par des facteurs évitables
Les principales causes d’accidents sont le défaut de maîtrise des engins, le refus de priorité, le non-respect des feux tricolores, l’excès de vitesse et les dépassements défectueux. Ces facteurs sont évitables avec une meilleure éducation et responsabilisation des usagers de la route.
Routes dangereuses
Certaines routes du pays restent particulièrement dangereuses, contribuant de manière significative aux statistiques des accidents. Parmi elles, la route nationale N°1 et le Grand Contournement de Lomé ont enregistré près de la moitié des décès. Les routes Lomé-Kpalimé-Atakpamé et Lomé-Aného sont également à risque avec un nombre de décès non négligeable.
La nécessité d’éduquer et de responsabiliser
Face à cette situation alarmante, le ministre de la Sécurité souligne l’importance de continuer à éduquer et responsabiliser les usagers de la route. La sensibilisation à la sécurité routière, le respect du Code de la route et des règles de conduite doivent être promus pour réduire le nombre d’accidents et préserver des vies.
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