Ali Bongo, le président déchu du Gabon, a été libéré de l’assignation à résidence imposée par la junte militaire.
Cette libération intervient huit jours après sa destitution en tant que président du pays. Les nouveaux dirigeants militaires ont déclaré qu’Ali Bongo était désormais libre de quitter le pays pour recevoir un traitement médical.
Ali Bongo libéré de l’assignation à résidence par la junte militaire
La destitution d’Ali Bongo a eu lieu le même jour où il a été annoncé qu’il avait été réélu pour un troisième mandat. Cependant, cette réélection controversée a déclenché des manifestations de l’opposition, qui ont été réprimées violemment par les forces de sécurité.
Le lundi 4 septembre, Brice Nguema, un général de l’armée et cousin d’Ali, a prêté serment en tant que président par intérim. Nguema a également dirigé la garde républicaine du pays, une unité militaire d’élite.
La déclaration annonçant la libération d’Ali Bongo de l’assignation à résidence a été signée par le général Nguema. Selon Ulrich Manfoumbi, le porte-parole militaire, « compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la République Ali Bongo Ondimba est libre de se déplacer. Il peut, s’il le souhaite, se rendre à l’étranger pour des examens médicaux ».
Ali Bongo est devenu président en 2009, succédant à son père Omar Bongo, qui avait dirigé le Gabon de 1967 jusqu’à son décès. La situation politique au Gabon reste tendue, avec des inquiétudes concernant la stabilité du pays après la destitution d’Ali. La libération de l’ancien président pourrait être un premier pas vers un apaisement de la situation politique, mais il reste encore de nombreux défis à relever pour le Gabon.
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