Togo bé sômé : entre rires, déboires et opportunités


Ah, le Togo ! On t’explique et tu comprends c’est qu’on t’a mal expliqué. Ce petit pays qui, malgré ses dimensions, abrite des rêves aussi grands que le mont Agou. Pour les jeunes, la réalité est parfois à l’image des éperviers, la dernière victoire remonte à l’an « vers » les supporters n’ont que l’humour pour faire passer la pilule.

 

Le football : un cardiaque ne supporte pas « éperviers »

Parlant des éperviers, chaque match est une promesse, une lueur d’espoir. Mais, comme un bon vieux plat de fufu qui reste collé au fond de l’assiette, les victoires se font rares. Les jeunes se rendent au stade, les yeux rivés sur le terrain, espérant un miracle. Et quand le coup de sifflet final retentit, c’est souvent la même chanson : « jusqu’à quand ? Et si on payait le vieux BODE ! ». Après tout, rire de nos malheurs est devenu un art de vivre.

 

L’entrepreneuriat : le grand saut

Face à ces défis, beaucoup choisissent de se lancer dans l’entrepreneuriat. Avec un peu de créativité et beaucoup de détermination, ces jeunes transforment des idées simples en entreprises florissantes. « Pourquoi chercher un emploi quand je peux créer le mien ? » se disent-ils. Des start-ups improbables émergent, allant des applications pour commander des frites à domicile aux services de coiffure à domicile. Qui aurait cru qu’un simple coup de ciseaux pouvait devenir une entreprise lucrative ?

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Et puis il y a ces jeunes qui se lancent dans la vente de produits artisanaux, transformant des talents cachés en véritables petites entreprises. « Si je ne peux pas quitter le pays, je vais au moins faire voyager mes créations ! » se disent-ils, avec un sourire.

Parler de l’entreprenariat sans mentionner les coachs c’est faire offense à leur followers. Pour faire simple ceux sont eux qui écrivent un livre sur comment entreprendre avec zéro francs et recherchent du financement pour sortir le livre. L’ivoirien dira « Yakooo ». Tonton, le secret est dans ton livre, il faut le lire.

 

La loterie visa : un billet de sortie

Ah, la fameuse loterie visa ! Pour beaucoup, c’est le ticket d’or vers une vie meilleure. Les jeunes s’inscrivent avec l’espoir de quitter le pays. En passant, vous voulez laisser le pays à qui ? Ko « Si je gagne, je pars ! ». C’est le mantra qui résonne dans les discussions entre jeunes. Mais la réalité est souvent plus cruelle que les rêves. Les résultats tombent « has not been selected », et c’est la déception. « Bon, au moins, je peux toujours rêver d’un visa… ou d’un match de foot qui ne finit pas en défaite ! »

 

Quitter le pays à tout prix

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Cette quête de l’ailleurs est omniprésente. Les jeunes cherchent des opportunités à l’étranger, convaincus que le bonheur se trouve au-delà des frontières « Edouya n’tor glbé laaa !!! ». Les histoires de ceux qui ont réussi à quitter le Togo circulent, alimentant les rêves des autres. « Si lui a réussi, pourquoi pas moi ? » Mais derrière chaque histoire de succès se cache souvent un parcours semé d’embûches. Les jeunes sont prêts à tout pour partir, même à braver les dangers des routes incertaines.

 

Les déceptions amoureuses : le cœur en berne

Et que dire des déceptions amoureuses ? Ah, l’amour ! Ce doux poison qui fait chavirer les cœurs. Entre les promesses non tenues et les histoires d’un soir, les jeunes naviguent dans un océan d’émotions. « Pourquoi est-ce que je tombe toujours amoureux de la mauvaise personne ? » se demande « hodabalo », en regardant son téléphone avec désespoir. Mais, comme pour le football, il faut parfois rire de ses malheurs. « Au moins, je peux toujours écrire un roman à l’eau de rose ! ». De toutes les façons les ceux-là mêmes qui mangent l’amour, CANADA ou ELECTROPHOERSE va les séparer.

La politique : un terrain glissant

Enfin, parlons de politique. Ah, ce sujet délicat ! Les jeunes sont souvent frustrés par le système, se sentant exclus des décisions qui les concernent. « Pourquoi devrais-je m’intéresser à la politique ? Ça ne change rien ! » disent-ils, tout en partageant des mèmes satiriques sur les réseaux sociaux. Pourtant, malgré cette désillusion, il y a un espoir. De plus en plus de jeunes s’engagent pour un changement, prouvant que la voix de la jeunesse compte. Espérons ou bien ?

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La fin…

Ainsi va la vie des jeunes togolais, entre rires et déboires. Malgré les défis, ils trouvent toujours le moyen de sourire et de rire de leurs mésaventures. Alors, chers lecteurs, la prochaine fois que vous entendrez parler d’un jeune qui rêve de quitter le pays, rappelez-vous : derrière chaque rêve se cache une histoire de résilience, d’humour et d’espoir. Et certainement un jour, nous pourrons tous célébrer ensemble une victoire, que ce soit sur le terrain ou dans la vie.

 

Eperviers ! Eperviers !! Eperviers !!!

Je vous ai appelé combien de fois…

 

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