Congo : Koffi Olomide humilié par des agents de police


Koffi Olomide police

Selon des proches de l’artiste, c’est tôt le matin que des agents du PGR comme ils se sont présentés ont embarqué le Quadra munis d’un mandat d’emmener. La star de la musique Koffi Olomidé a comparu à Kinshasa, mercredi 25 septembre, devant la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles de République démocratique du Congo (RDC).

Commission qui a interdit de diffusion plusieurs de ses chansons, ont constaté des journalistes de l’AFP.  M. Olomidé a été entendu par deux responsables de cette commission lors d’une instruction dans les locaux du ministère de la justice. « On ne l’a pas entendu sur procès-verbal parce qu’il est malade, mais il va revenir pour comparaître de nouveau », a déclaré Didier Kelekelo, directeur de la commission de censure.

« En principe, il devrait déposer les supports de ses chansons incriminées pour validation, ce qu’il n’a pas fait. Il fallait un mandat d’amener pour le contraindre de répondre aux faits qui lui sont reprochés », a ajouté M. Kelekelo à l’issue de l’entretien avec M. Olomidé. Accompagné de son avocat, celui qui est devenu le pape de la rumba congolaise depuis la mort de Papa Wemba, en 2016, est sorti du ministère en homme libre, sans faire de commentaire.

« Récidiviste »

Huit chansons de Koffi Olomidé sont interdites de « diffusion » et de « présentation au public », d’après une lettre de la commission de censure adressée le 13 septembre aux chaînes de télévision et aux stations de radio. Cette commission reproche à l’artiste de ne pas avoir répondu à ses « invitations ». Selon le texte, « cette attitude démontre un manque de considération et de civisme de la part de l’artiste, qui paraît être récidiviste dans ce genre de comportement ».
Tous les musiciens congolais doivent solliciter « une autorisation préalable et écrite » de la commission avant la diffusion de leurs œuvres. Instituée par une loi de 1996, la commission entend éviter les incitations à « la haine raciale ou tribale » ou les atteintes aux bonnes mœurs (« débauche, prostitution, divorce, délinquance »).
Le 20 septembre, dans un entretien à l’AFP, M. Olomidé avait dénoncé l’interdiction de ses huit chansons et demandé aux nouvelles autorités de lutter contre les « abus de pouvoir » en RDC.
Finalement il a été relâché dans la soirée du Mercredi 25 Septembre après l’intervention de son avocat qui a confié : « l’artiste a été humilié par certains agents qui ont investi sa villa. Certains ont même escaladé les murs pour l’appréhender avec une brutalité et une cruauté rare »…
Source : googleweblight

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