Une plainte a été déposée contre le chanteur Hugues Patrick Ossohou dit Pat Saco, auprès de la gendarmerie ivoirienne section recherche, par le ministre de la culture et de la Francophonie et écrivain Maurice Bandama ; et la Directrice générale du Burida, Mme Viera Irène.
Dans un post en juillet dernier, l’artiste ivoirien, accusait la directrice générale du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), Irène Assa Vieira, d’octroyer la somme de 15 millions de FCFA par an à l’écrivain et ministre : « LE MINISTRE BANDAMA MAURICE (ECRIVAIN) ET BIEN D’AUTRES AVANT LUI, TOUCHENT EN MOYENNE 15.OOO.OOO FCFA PAR RÉPARTITION. SOIT PRÈS DE 60 MILLIONS PAR ANS ET 240. 000.000 FCFA DURANT LE MANDAT DE 4 ANS DE SON PCA QU’IL AURA CHOISI; DE MANIÈRE OFFICIELLE. ALLEZ-VOUS IMAGINER CE QUI SE PASSE DE MANIÈRE OFFICIEUSE SURTOUT QUE LES RÉPARTITIONS DE DROITS GÉNÉRAUX SE FONT SANS AUCUN CRITÈRES. PENDANT CE TEMPS LE CRÉATEUR DE CET ARGENT SE MEURT»
Suite à ces déclarations, Pat saco a d’abord été menacé de poursuites judiciaires pour diffamation et accusation sans preuve.
S’étonnant de la tournure des choses, il explique sa réaction par le fait d’avoir consulté un document que lui avait présenté le président du Conseil d’administration du Burida, Sery Sylvain : « Pour avoir vu et parlé de l’énormité des 14 millions F Cfa octroyés au sociétaire Maurice Bandaman sur un listing de droits généraux que l’actuel PCA, Sery Sylvain, m’a permis de consulter… Je mérite la prison ». «Assignation devant le tribunal correctionnel par Mme Vieira irène, DG du Burida, plainte du ministre Maurice Bandaman à la gendarmerie section recherche. En lieu et place des chiffres et des preuves, j’ai assisté à une démonstration de décrets et des injures. J’avoue que je suis déçu », avoue-t-il.
Pour finir, Pat dit être prêt à se sacrifier pour ses paires,« Je ferai cette prison d’abord pour le plaisir du couple présidentiel du Burida (Vieira et Bandaman) et s’il le faut pour libérer les artistes ivoiriens » tôt ou tard « la vérité triomphera ».
0 Comments