Depuis un certain moment, Zaga Bambo fait parler de lui toutes les semaines et gagne ainsi énormément en notoriété. Que ce soit à travers ses multiples et incessants clashs et ses coups de gueule, à travers les controverses et les polémiques dans lesquelles il est impliqué ou encore le succès de son challenge, l’artiste est plus que jamais en train de devenir incontournable dans l’industrie musicale togolaise.
Mais depuis, le souvenir d’une autre personne à savoir celui de l’artiste ivoirien feu Dj Arafat revient à la vue des différentes frasques de notre Zaga national. En effet, tout d’abord Zaga n’a jamais caché l’admiration qu’il avait envers son compère ivoirien. Ensuite, il suffit de suivre une vidéo ou un seul direct Facebook de l’un d’entre eux et de visualiser celui de l’autre pour se rendre compte qu’il y a des similitudes au niveau du franc parler, de la rage et de l’humour qu’ils ont tous les deux.
En effet, le Beerus Sama s’est toujours de son vivant servit de ses comptes sociaux pour véhiculer ses messages, faire sa promotion et éventuellement attaquer ses adversaires. Il a été l’un des premiers artistes africains à avoir fait de son compte Facebook son propre média et pas besoin d’être Einstein pour comprendre que c’est exactement sur cette lancée qu’est Zaga.
Aussi nous pouvons noter que le succès récent du « Zaga challenge » rappelle un peu comment tous les concepts que Dj Arafat nous sortait était sujet à exploser et à devenir viral en peu de temps.
En conclusion, tout ce qu’on peut dire c’est que pour l’instant cette technique réussit plutôt bien à notre Zaga national. Mais une vraie question subsiste, à votre avis est-ce que c’est une stratégie qui va durer sur du long terme ou va au contraire nuire à celui qu’on appelait « Demon Lassi » à la longue ? Parce qu’il faut savoir que nous autres togolais avons un mental bien différent de celui de nos voisins ivoiriens et sommes un tout petit peu plus susceptibles donc espérons que Zaga n’aille jamais trop loin dans sa démarche comme pouvait parfois le faire le Daishi.
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