Le poste de police de Minneapolis a été brûlé par les manifestants ce jeudi 28 mai. Un symbole de revenche contre les autorités qui font la sourde oreille à leur revendication.
Les habitants de la ville de Minneapolis dans le Minnesota ont fait parler d’eux en mettant le feu au poste de police de la ville. Ils réclamaient justice pour l’afro américain George Floyd tué de sang froid par des officiers de police.
Pour la quatrième nuit consécutive depuis la mort de George Floyd pendant son arrestation par la police, des milliers de manifestants se sont rassemblés, incendiant des voitures et des magasins et affrontant la police. Cette dernière ne s’est contentée que de tirer des gaz lacrymogènes, laissant de ce fait poursuivre le pillage dans les magasins.
Selon les habitants de cette ville des Etats Unis, les policiers en question devraient être mis aux arrêts et punis par les lois américaines. Face à leurs préoccupations, les autorités n’ont toujours pas mis aux arrêts les quatre policiers qui ont ôté la vie de l’ancien rappeur.
Tous ces événements se passent dans un pays qui est censé donner de bons exemples de démocratie et d’égalité entre tous les citoyens sans distinction de race.
Les émeutes couplées d’incendie montrent vraiment que les habitants ont préféré la violence pour mieux se faire entendre. » Nous avons protesté de façon pacifique pendant tant des années, cela ne nous a mené nulle part. Quand nous protestons de façon pacifique, nous ne sommes pas entendus », a laissé entendre une manifestante interrogée sur les lieux par l’envoyé spécial de RFI.
Voici une vidéo qui montre encore mieux la scène :
This morning we flew the drone to record the conditions after the 2nd night of protest in South Minneapolis. See more of our ongoing coverage at @WCCO #AssignmentWCCO pic.twitter.com/4VPG8QWvVq
— WCCO Photogs (@wccophotogs) May 29, 2020
Ce poste de police brûlé n’a pas du tout l’air de plaire au Président américain. Donald Trump n’a pas hésité avant de mettre toute une série de tweets. De la mise en garde aux menaces de tirs de coup de feu en passant par des insultes à l’encontre des manifestants, le Président était vraiment allé trop loin.
Il a traité ceux qui ont incendié le poste de police de racailles et prévient le Gouverneur de l’État d’une probable intervention des forces fédérales pour imposer l’ordre.
Twitter a par la même occasion signalé pour « apologie de la violence » les tweets de Trump.
Toutefois, il n’a pas manqué de préciser que ces actes de violence n’honorent pas la mémoire du désormais feu George Floyd.
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