Cameroun : Diane Audrey Ngako, la brillante entrepreneure accusée de détournement de droit d’auteur


 

La célèbre femme d’affaire camerounaise Diane Audrey Ngako est au centre d’une accusation de détournement de droit d’auteur sur un ouvrage qui ne lui appartiendrait pas.

Pour ceux qui ne la connaissent pas vraiment, la jeune femme est  journaliste de formation. Diane-Audrey Ngako est fondatrice du site « Visiter l’Afrique », une invitation à découvrir une autre Afrique. Après une enfance à Paris, elle a fait un retour aux sources au Cameroun où elle a fondé son agence de communication, Omenkart.

Ngako

Wilfried Essomba Kede c’est le nom de celui qui l’accuse et revendique la paternité d’un livre (édité dans le cadre de donner plus de visibilité au site visiter l’Afrique) qui fait objet du litige. Il a préféré une page Facebook pour dénoncer l’attitude prétendument frauduleuse de la jeune femme camerounaise, Diane Audrey Ngako. Voici donc comment il a relaté les faits:

 

 »Lorsque j’ai apporté ma contribution en 2015 pour booster le site visiterlafrique, j’étais loin de douter que tu exploiterais celle-ci à des fins commerciales.

Excuse moi si par naïveté, dans un moment de faiblesse, je t’ai fait croire le contraire mais tu n’as pas le droit de disposer de mon oeuvre.

Qu’elle ne fut pas ma surprise lorsqu’après avoir découvert que j’avais écrit un livre -que tu n’as pas eu la décence de m’envoyer- dans une librairie, j’ai réclamé le dit ouvrage et qu’on m’a informé que tu n’étais plus responsable…

Attends un peu, tu as vendu les droits (que tu n’as jamais eu) sur mon histoire, les photos de mes grands parents aussi? Je ressemble à ton  »moins cher »? C’est quel niveau de sorcellerie exactement? »

 

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Diane Audrey Ngako a suivi également la publication comme bon nombre de followers de la page Facebook le Bledparle. Elle a par la même occasion, laissé sa réponse en commentaire avec preuve à l’appui.

 »Cher Wilfried, je dois avouer avoir été surpris de lire ce message. Tu as été au courant, tu m’as même félicité. Ton exemplaire a été envoyé. Pour la suite, n’hésite pas si tu souhaites poursuivre ceci au tribunal. Merci ».

Ngako

Malgré sa réponse, les réclamations de monsieur Wilfried n’ont pas l’air de changer.

 

‘Prière donc soit de reverser la totalité des gains que toi/ta remplaçante vous vous faites avec mon concours à des causes/association qui oeuvrent vraiment pour l’essor de la terre mère ou de détruire chaque exemplaire où figure le nom de ce vieux sénile qui vit ses derniers jours et dont je porte fièrement le nom. Et je ne badine plus, la récréation est terminée ».

Toute réserve gardée, les droits patrimoniaux, attribués à l’auteur d’une œuvre artistique, permettent à celui-ci d’en maîtriser toute exploitation commerciale ou non. Et donc la rémunération de l’auteur découle directement de ces droits. Aussi appelés droits d’exploitation, les droits patrimoniaux encadrent toute reproduction ou représentation de l’œuvre. 

L’auteur (ou ses ayant-droits) doit donner son accord avant toute utilisation de son œuvre par une tierce personne. Lorsqu’il accepte, on parle de cession des droits d’auteur. Toutefois, toute reproduction ou représentation d’une œuvre artistique sans l’accord de son auteur est interdite par la loi.

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Vivement qu’une entente soit finalement trouvée entre Diane Audrey Ngako et Wilfried Essomba Kede ces deux anciens collaborateurs. Après tout, un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès!

 


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