La semaine dernière, la plus haute cour sud-africaine a infligé une peine de 15 mois de prison à l’ancien président Jacob Zuma pour avoir défié une ordonnance du tribunal l’obligeant à témoigner devant une commission de lutte contre la corruption.
La nouvelle de la condamnation de l’ancien président sud-africain, Jacob Zuma n’a pas du tout fait plaisir à ses partisans. Certains d’entre eux, derniers ont parcouru plus de 400 kilomètres, se sont rassemblés devant la maison de Jacob Zuma, dans la province du KwaZulu-Natal, et ont promis d’empêcher toute tentative d’arrestation.
Brandissant le portrait de l’ex-président, ils ont chanté des chansons faisant l’éloge de Zuma en tant que héros de la lutte des années 1980 contre la domination de la minorité blanche. S’exprimant à ses partisans, Jacob Zuma a déclaré qu’il ferait appel de sa condamnation.
« Je ne demande pas de la sympathie, mais la justice. Mon âge, mon état de santé et toute autre circonstance atténuante n’ont pas été pris en compte lorsque le verdict a été prononcé », a-t-il déclaré.
« M’envoyer en prison au plus fort d’une pandémie à mon âge revient à me condamner à mort », a ajouté M. Zuma.
Le délai accordé à Zuma pour se rendre à la Cour constitutionnelle a expiré dimanche. Désormais, il risque d’être arrêté.
De hauts responsables du parti ANC se sont rendus au KwaZulu-Natal pour tenter de réduire les tensions et encourager M. Zuma à se conformer aux décisions de la justice et à éviter toute confrontation violente. Jacob Zuma a lancé plusieurs actions en justice pour éviter l’emprisonnement. Vendredi, il a déposé une demande d’annulation de sa condamnation auprès de la Cour constitutionnelle, qui l’entendra le 12 juillet.
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