Assassinat d’IMAD : Des précisions sur la scène macabre


A 22 ans, il ôte la vie d’Imad pour un iPhone : Est-ce la vraie raison du crime ?

L’assassinat du jeune Barry Imad, étudiant et livreur de 21 ans, continue d’alimenter les discussions. Le communiqué de presse du 23 février de la Police Nationale togolaise, annonçant l’arrestation du présumé coupable Alexandre Laté, a révélé de nouveaux détails sur ce meurtre.

Justice Pour Imad : voici toute l'histoire

 

Voici les détails concernant l’assassinat d’IMAD

L’interpellation de Nelson Alexandre A. Laté, le présumé auteur du meurtre du jeune IMAD, a permis à la Police Nationale d’éclairer les circonstances du crime. Selon les informations partagées par la Police Nationale, le nommé Alexandre a contacté son ami IMAD le samedi 17 février dans l’après-midi pour commander un iPhone 15. Le lundi 19 février, Barry se rend à Agbavi vers 21 h 40, le lieu convenu pour la livraison du colis.

Les deux se croisent devant la Paroisse Saint-Paul d’Agbavi pour les échanges, mais Alexandre convainc IMAD de poursuivre les négociations vers la plage. Comme ils se connaissent bien, Imad n’avait rien à craindre, alors qu’Alexandre avait pris soin de dissimuler un couteau de cuisine sous sa tenue, car il n’avait pas l’intention d’acheter le téléphone.

Près de la plage, le jeune BARRY immobilise sa moto et les deux descendent pour continuer leur discussion. Soudainement, Alexandre sort son couteau et frappe plusieurs fois Imad dans le dos et dans l’abdomen. Il prend le porte-monnaie de la victime, son téléphone personnel, en plus du téléphone qu’il était venu livrer, et son sac contenant plusieurs téléphones. Tous les téléphones portables emportés par Alexandre après son forfait ont été retrouvés à son domicile lors de son arrestation par la Police Nationale.

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Il est important de rappeler qu’à la suite de l’annonce de ce tragique événement impliquant Imad, une vague d’indignation s’est levée sur les réseaux sociaux, appelant à rendre justice au jeune. Par ailleurs, tous les jeunes livreurs ressentent de la peur et refusent catégoriquement les commandes de livraison en provenance d’Agbavi et de ses environs.

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