L’Afrique du Sud n’a décidément pas fini de danser avec la mort.
Depuis que la pomme fut cueillie de l’arbre divin du jardin d’Eden, la mort est considéré comme une punition divine, une chose avec laquelle il ne faut pas jouer. Et la mort peut se montrer facilement irritable et un brin ironique. La Mort peut paraître sérieuse comme ça et pourtant le « A malin, malin et demi » est un jeu dans lequel elle excelle particulièrement.
Après tout il n’y a que ça à faire dans la mort, observer patiemment et attendre le bon moment pour frapper et dans le cas qui nous occupe, le bon moment c’est après une résurrection une fois que la malheureuse victime pense s’en être sortie.
Les faits…
En effet Brighton Elliot Moyo, l’homme ressuscité en février dernier de façon controversée par le prophète sud-africain Alph Lukau, est… mort, oui encore ! Mais cette fois, il s’agit d’un état un peu plus définitif. Selon le journal zimbabween H-Metro, Brighton est décédé la semaine dernière dans le village de St Luke en Afrique du Sud.
Cette résurrection a, faut-il le rappeler, suscité à la fois raillerie et indignation sur les réseaux sociaux, après que les responsables de la société des pompes funèbres Kings and Queens, aient dénoncé Lukau à la police pour avoir utilisé leur voiture pour organiser un « miracle ».
Lukau s’est défendu en disant qu’il n’avait jamais vu Brighton (qui s’appelait Elliot) ni sa famille avant le service du dimanche.
Selon un proche parent, l’estomac d’Elliot a commencé à enfler et ne s’est pas arrêté pendant trois jours. Il est décédé après une lente agonie le troisième jour.
Malheureusement pour Brighton, le pasteur Alph Lukau n’était pas là. C’est fou ce que parfois la vie et la mort peuvent se jouer à un simple coup du sort. Si le grand Alph Lukau avait été là un retour parmi les vivants aurait pu se négocier sous la forme d’une autre résurrection « spectaculaire ».
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