Au Togo, la question du désengorgement des voies suscite des critiques et des réactions de tout ordre. Dans ce contexte d’inconfort, en raison de la fermeture de certains étalages, Gerry Taama donne son point de vue. L’homme politique togolais, le plus actif sur les réseaux sociaux, porte de sévères remontrances à son collègue Jean-Pierre Fabre et aux maires de l’opposition.

Que dit concrètement l’honorable Gerry ?

« Moi à la place de Jean pierre Fabre, j’aurai dit au gouvernement que tant que je n’ai pas où réinstaller les jeunes, je ne touche à aucune baraque. S’ils veulent faire le sale boulot, qu’ils viennent le faire eux-même.

Ils vont me faire quoi ? Ils ne peuvent pas me faire démissionner. Enfin, leur seule arme, c’est de ne pas virer les milliards que l’Otr envoie à la commune. Personnellement, je préfère protéger mon électorat que aller dans le sens du gouvernement.

Mais on est pas les mêmes. Je répète, tant qu’on ne relocalise pas, on ne déplace pas, sauf pour les installations anarchiques, non reconnues par la municipalité »

Il poursuit en ses termes.

« Ce que je refuse chez nous, c’est qu’on systématise tout. Le pire, les maires évacuent des conteneurs alors que c’est eux même qui en avaient autorisé l’installation et prélèvaient des taxes.

Que les maires de Unir le fassent, ça peut se comprendre à cause de la discipline, mais que les maires de l’opposition aussi renvoient les jeunes qui se débrouillent, je ne comprends pas cela.

Moi à la place de Jean pierre Fabre, j’aurai dit au gouvernement que tant que je n’ai pas où réinstaller les jeunes, je ne touche à aucune baraque. S’ils veulent faire le sale boulot, qu’ils viennent le faire eux-même.

Ils vont me faire quoi ? Ils ne peuvent pas me faire démissionner. Enfin, leur seule arme, c’est de ne pas virer les milliards que l’Otr envoie à la commune. Personnellement, je préfère protéger mon électorat que aller dans le sens du gouvernement. Mais on est pas les mêmes.
Je répète, tant qu’on ne relocalise pas, on ne déplace pas, sauf pour les installations anarchiques, non reconnues par la municipalité.

Dites moi ce que vous pensez de ces maires de l’opposition qui démolissent les baraques des jeunes débrouillards de leur communes. Ils leur diront quoi en 2025 lors de la prochaine campagne des élections municipales ? Vos avis m’intéressent.

On parle on parle mais il fait froid ici. C’est quand tu veux pisser que tu comprends le problème. Je parle uniquement des hommes.

Bref. Protégez les petits commerces et laissez les baraques tranquilles. Vivants ».

Gerry

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