Confinement : 3964 élèves mineures sont tombées enceintes au Kenya


Presque 4000 élèves mineures sont tombées enceintes dans le comté de Machakos, au sud-ouest du Kenya.

La maladie à coronavirus nous a tout montré dans ce monde. Voilà juste quelques mois de confinement et le résultat est vraiment impressionnant. Dans quelles conditions et à quel âge cette amplification de grossesses s’est-elle produite ? Mes chers Gnadoè Tòwo, accrochez-vous car ça va décoller.

Les autorités kenyanes, comme la plupart des pays africains ont pris des mesures rigoureuses de distanciations sociales pour venir à bout de la propagation du coronavirus. Mais au final, on s’est rendu compte que les efforts des autorités sanitaires n’ont pas porté leur fruit. 

Enceinte

Bon, on peut dire que ça a porté un fruit ; sauf que c’est plutôt un fruit qui mûrit dans le ventre quoi (rires). Tout ceci pour ne pas vous dire tout dru que beaucoup d’élèves sont tombées enceintes au cours de cette période. En tout 3 964 élèves âgées de 12 à 16 ans habitant dans un comté du sud-ouest du Kenya, sont tombées enceintes pendant le confinement décrété pour lutter contre le Coronavirus.

À en croire notre source Africacanews, l’enquête est l’œuvre du Kenya Health Information System. L’institut en charge des statistiques sanitaires a confirmé avoir fait un constat amer dans le comté de Machakos. Dans le sud-ouest du Kenya, 3 964 écolières sont tombées enceintes de janvier à mai avec un pic en mars. Cette situation s’est produite pendant la période du confinement décrété par les autorités pour lutter contre la pandémie de covid-19. Soit 28 grossesses par jour, s’il vous plait mes chers!

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En tout cas, cette situation n’a pas du tout plu à Salome Muthama, la cheffe du département de la jeunesse et de l’instruction de Machakos. Elle a même reconnu que:

 « Pendant cette pandémie de Coronavirus, nous avons 4 000 filles enceintées. Ce sont tellement de filles innocentes ».

Elle s’est vraiment indignée de la situation de ces grossesses précoces pour la plupart de ces écolières:

« Comment une fille de 12 ans peut-elle devenir mère ? », s’est-elle interrogée tout en précisant que ces grossesses sont liées à des abus perpétrés au sein des familles.

La cheffe du département de la jeunesse et de l’instruction de Machakos Salome Muthama n’a pas du tout l’intention de s’arrêter là. Selon elle, justice doit être faite pour ces filles qui sont pour la plupart victimes d’abus sexuels.

 

« Toutes les personnes qui ont fécondé ces enfants doivent être traduites en justice, mais cela devient un défi. Nous avons besoin de séances judiciaires spéciales pour traiter ces affaires », a-t-elle réitéré.

Rendez-vous dans 9 mois pour aller au baptême de nos mignons bébés. Soyez en sûr, vous serez aussi invités.


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