La Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée chaque 3 mai, sera cette année, organisée par l’Éthiopie. En collaboration avec l’Unesco et l’Union Africaine, l’organisation de cet événement a pour but de souligner l’engagement du pays à œuvrer pour une presse plus libre.
Le rôle des médias dans les élections et la démocratie, est le thème sur lequel est axé la célébration cette année. La capitale éthiopienne, Addis-Abeba accueillera près d’un millier de participants et conférenciers prestigieux pendant 3 jours (du 1er au 3 mai). Il sera question d’échanger et partager autour des nombreux sujets de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Jadis considérée comme un bourreau de la presse en Afrique, cette décision venant de l’Éthiopie, d’abriter un tel événement, selon Moez Chakchouk (sous-directeur général pour la Communication et l’Information de l’Unesco) en novembre 2018: “illustre l’engagement du gouvernement éthiopien en faveur de réformes démocratiques, en particulier dans le secteur des médias, ce qui a ouvert la voie à davantage de libertés pour les médias et au renforcement du respect des droits de l’homme, y compris la liberté d’expression en ligne”.
Bien que le pays a encore du progrès à faire en matière de liberté de médias, il a quand même avancé de 40 places dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières, édition 2019.
La Journée mondiale de la liberté de la presse a été créée par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1993. Cette journée a pour objectif, d’informer la communauté internationale que la liberté de la presse et la liberté d’expression sont des droits humains fondamentaux. C’est aussi l’occasion de rappeler au monde que de nombreux journalistes mettent leurs vies en danger, ou risquent la prison afin d’apporter des nouvelles quotidiennes au public.
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