Faire souvent la sieste, un symptôme avant-coureur d’Alzheimer ?


Faire souvent la sieste, un symptôme avant-coureur d’Alzheimer ?

Une nouvelle étude, ici américaine, fait le lien entre Alzheimer et siestes régulières. Des régions du cerveau responsables de l’éveil lors de la journée sont aussi les cibles de la maladie.

35,6 millions de personnes dans le monde sont touchées par la maladie d’Alzheimer, et 7,7 millions de nouveaux cas diagnostiqués chaque année dans le monde. Et d’après l’OMS, le nombre de malades devrait doubler tous les 20 ans pour atteindre 115 millions en 2050, rappelle PourquoiDocteur ?. Parmi les très nombreuses études axées sur un diagnostic précoce de cette affliction, l’une d’elles menée par des chercheurs de l’Université de Californie à San Francisco fait à nouveau le lien entre somnolence diurne excessive et Alzheimer.

Le rôle prépondérant d’une protéine

Le professeur Jun Oh et son équipe sont parvenus à apporter une nouvelle explication relative à l’attaque par Alzheimer de régions du cerveau responsables de l’éveil pendant la journée. Léa T. Grinberg, co-auteure de l’étude et professeure de neurologie et de pathologie, résume le rôle d’une protéine : “Nos travaux montrent des preuves définitives que les zones du cerveau qui favorisent l’éveil dégénèrent en raison de l’accumulation de protéine Tau – et non de protéine amyloïde – dès les premiers stades de la maladie”.
Jun Ho ajoute : “C’est remarquable parce que ce n’est pas seulement un seul noyau cérébral qui dégénère, mais l’ensemble du réseau de promotion de l’éveil. Cela signifie que le cerveau n’a aucun moyen de compenser parce que tous ces types de cellules fonctionnellement liées sont détruites en même temps”.

Des échantillons de cerveau analysés

Pour parvenir à cette conclusion, et même si de nouvelles recherches sont nécessaires pour comprendre ce mécanisme, les chercheurs ont étudié des échantillons de cerveau de patients atteints de deux formes de dégénérescence consécutive à une accumulation de cette protéine. La conclusion ? Malgré des taux identiques de la protéine, les neurones favorisant l’éveil étaient épargnés chez des sujets sains, à la différence de celles souffrant d’Alzheimer.

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Source : Internet


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