La Gambie pleure ce vendredi un de ses ressortissants. Ce dernier s’est fait tirer dessus par la Police de l’État de Géorgie aux États-Unis. Et selon Al Jazeera, la Gambie exigerait des comptes fondés sur une enquête transparente, crédible et objective.
Âgé de 39 ans seulement, Momodou Lamin Sisay est mort criblé de balles tirées par les agents de police de la Géorgie. C’est presque un vendredi noir pour son père qui fut un ancien diplomate de la République de la Gambie.
Le Georgia Bureau of Investigation (GBI) a donc essayé à travers un communiqué de clarifier les circonstances de la mort du ressortissant gambien. En effet, le fils de cet ancien collaborateur gambien du PNUD (Lare Sisay) a été tué dans la ville de Snellville.

Selon le GBI, les policiers avaient poursuivi Momodou Lamin Sisay dans le but de l’inculper pour violation d’étiquette de voiture. Mais le jeune gambien avait refusé de s’arrêter.
Lorsque la voiture s’est arrêtée après une longue course avec la police, Sisay aurait pointé une arme et commencé à tirer sur l’un des agents qui s’était approché de son véhicule.
Toutefois, cette version du Bureau d’investigation de la Géorgie n’est pas du tout la bienvenue. Selon les proches du désormais feu Sisay Lamin, il y a toujours des zones d’ombres à éclairer. C’est dans ce sens que le papa du défunt a tenu à être au premier rang de ceux qui rejettent ce communiqué. Dans les colonnes de The Point, voici ce qu’il a laissé entendre:
«Nous procéderons à une autopsie indépendante et nous voulons faire appel à un enquêteur privé pour enquêter sur les circonstances de sa mort et, si nécessaire, engager un avocat pour poursuivre la police d’État de Géorgie. Nous n’allons pas laisser tomber ».
Rappelons que ces événements se déroulent dans un pays déjà effondré par le meurtre de l’afro américain George Floyd. Celui-là même qui, selon les dires de sa fille, aurait changé les États-Unis. Mais la mort de ce jeune gambien nous amène encore à nous poser quelques questions. De vous à moi, tout porte à croire que le racisme couplé des assassinats des policiers blancs sur les noirs ne sont pas prêts de finir.
La république de la Gambie n’a pas été en marge des événements. Après avoir exprimé son mécontentement, elle a exigé de la part de la Maison Blanche des comptes fondés sur une enquête transparente, crédible et objective.

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