Une vidéo virale choquante provenant de l’État indien de Manipur a suscité l’indignation à travers tout le pays. La vidéo montre des dizaines d’hommes, certains âgés de seulement 15 ans, défilant et agressant s3xuellement deux femmes de la tribu ethnique Kuki-Zo, après les avoir déshabillées de force.
Cet incident tragique s’est produit le 4 mai, un jour après des émeutes meurtrières entre les tribus Meitei et Kuki-Zo dans cet État reculé du nord-est de l’Inde. Cette vidéo choquante a été diffusée après une interdiction d’Internet à Manipur, suscitant une vive critique des militants des droits de l’homme et du Premier ministre.
Des violences lors d’émeutes ethniques
L’incident tragique qui a été capturé dans cette vidéo a eu lieu lors des émeutes meurtrières entre les tribus Meitei, principalement hindoues, et les tribus Kuki-Zo, majoritairement chrétiennes. Le conflit a éclaté en raison d’une proposition d’extension de la réservation d’emplois gouvernementaux et de l’éducation aux Meiteis, provoquant ainsi des tensions entre les deux communautés.
Au moins 130 personnes, principalement des membres de la tribu Kuki-Zo, ont été tuées lors de ces affrontements, et plus de 50 000 personnes ont été déplacées.
Une vidéo virale provoquant l’indignation
La vidéo virale de 26 secondes a émergé après plus de deux mois, en raison d’une interdiction d’Internet à Manipur depuis le 3 mai. Cette interdiction, critiquée par les militants des droits de l’homme, a soulevé des questions sur la censure et l’accès à l’information dans la région.
Face à cette vidéo choquante et à la violence qui en a résulté, le Premier ministre Narendra Modi a finalement réagi, exprimant son chagrin et sa colère. Il a déclaré que la société civile devrait en avoir honte et a été vivement critiqué par l’opposition pour son silence prolongé sur les violences à Manipur.
La réaction de la Cour suprême de l’Inde
La Cour suprême de l’Inde s’est également saisie de l’affaire, exprimant sa profonde inquiétude face à la vidéo virale. La Cour a demandé aux gouvernements des États et fédéral de rendre compte des mesures prises pour arrêter les auteurs de cette violence révoltante.
Cette affaire a mis en lumière les problèmes de sécurité des femmes et la nécessité de protéger les droits des minorités ethniques en Inde.
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