Le gouvernement ivoirien vient de prendre une décision par rapport au phénomène de la chicha qui prend de l’ampleur dans le pays. Désormais, une sanction est prévue pour tous ceux qui fumeraient de la chicha dans un lieu public.
Après l’interdiction de fumer de la cigarette dans les lieux publics depuis 2011, cette année les autorités ivoiriennes mettent l’accent sur la chicha dans les lieux publics tels que : les bars, restaurants et autres lieux de distraction. Il faut préciser que tous ceux qui ne vont pas respecter cette condition seront punis. En cas de non-respect de cette interdiction, les responsables ou les propriétaires de ces lieux seront obligés de payer une amende comprise entre 50 000 et 200 000 FCFA. Le consommateur quant à lui devra écoper d’une amande de 150 000 FCFA.
Qu’est-ce que la Chicha ?
Encore appelée narguilé, la chicha, est une pipe à eau utilisée pour fumer du tabac. Le tabac peut être utilisé sous forme de tabamel, mélange comportant de la mélasse additionnée d’arômes, qui se consume avec du charbon. La fumée inhalée est comparable à celle de la cigarette et expose potentiellement les fumeurs aux effets du tabac sur la santé.
L’usage du narguilé est très répandu en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. La chicha se compose de plusieurs parties : la cheminée, le bol supérieur, le corps (ou réservoir), la pipe immergée et le tuyau. Le narguilé peut également posséder un plateau situé entre la cheminée et le bol supérieur. Le bol contient le mélange de tabac, de mélasse (glycérine végétale) pour conserver le tabac et d’essences de fruits, parfois appelé tabamel et le charbon, qui est posé par-dessus.
Certains mélanges ne contiennent pas de tabac et sont uniquement composés de mélasse et de pulpe de fruits. Le bol se pose au sommet de la cheminée. Le corps du narguilé est rempli d’eau à moitié de sa hauteur, et de l’eau de rose ou d’autres additifs destinés à donner du goût peuvent être ajoutés. La pipe immergée est ensuite placée dans le réservoir, et reliée à la cheminée et au tuyau.
La fumée du tabamel passe par l’eau qui refroidit la fumée, mais ne la filtre pas (seuls 3 % sont retenus dans l’eau, les 97 % restants demeurent donc dans la fumée pour être inhalés) avant d’atteindre la bouche du fumeur, qui aspire dans le tuyau prévu à cet effet. L’eau est changée régulièrement pour en retirer les résidus.
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