Il y a quelques mois, les scientifiques ont découvert un nouveau virus plus mortel que le coronavirus. Il s’agit du Kawasaki. Aujourd’hui, le premier cas de ce virus a été détecté en Afrique plus précisément en Algérie.
En effet, le ministère algérien de la Santé a annoncé mardi 16 juin, la détection du premier cas de Kawasaki dans le pays. Cette maladie est liée au Covid-19 et touche les jeunes enfants et les nourrissons avec une proportion élevée (fait intrigant en attente de confirmation) auprès des enfants d’origine africaine, rapporte le magazine français Science et Vie.
Les informations émanant de la cheffe du service pédiatrie du CHU de la vile de Batna montrent que le premier cas est une fillette âgée de 3 ans.
La maladie de Kawasaki a été signalée le printemps dernier dans plusieurs pays, dont notamment la France, les Etats-Unis, l’Italie, le Royaume-Uni et la Belgique; mais pas en Chine, point de départ du coronavirus.
Les enfants sont vulnérables au virus Kawasaki
Selon les chercheurs, cette nouvelle maladie toucherait principalement des enfants très jeunes après une infection virale en lien avec une hyperactivité inflammatoire.
Les chercheurs n’ont pas pu affirmer que le syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique est causé par le COVID-19.
Cependant, 45 des 58 enfants étudiés avaient des signes d’infection actuelle ou passée : cela suggère que l’émergence d’une nouvelle condition inflammatoire pendant cette période de pandémie n’est probablement pas une coïncidence.
L’article publié dans science-et-vie.com signale le constat établi par des pédiatres parisiens de l’hôpital Necker. Ces derniers ont noté une forte proportion d’enfants d’origine africaine parmi ceux hospitalisés pour le (rare) syndrome inflammatoire rappelant la maladie de Kawasaki. Ils soupçonnent un lien direct avec le nouveau coronavirus.
Le constat a été établi sur la base de 21 nouveaux cas d’enfants malades d’un syndrome que les pédiatres parisiens qualifient d’intrigant, et précisent qu’il est le même que celui de la maladie de Kawasaki.
Il a été constaté que douze parmi ces enfants (57%) avaient au moins un parent ou un grand parent né en Afrique sub-saharienne. « Une proportion insolite qui reste pour l’instant inexpliquée », lit-on dans l’article.
La conclusion montre que rien ne pourrait être encore déduit.
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