Le traditionnel passeport papier, bien que précieux pour voyager, a longtemps été synonyme de tracas administratifs, de délais prolongés et de papiers multiples à fournir. Cependant, une alternative plus pratique est en train de voir le jour, laissant présager la fin prochaine du précieux sésame en papier.
Au fil des années, les fabricants de passeports et les États ont travaillé sur des solutions modernes pour simplifier les procédures de voyage. Récemment, des progrès significatifs ont été accomplis, ouvrant la voie à une possible élimination du passeport papier. Plusieurs aéroports à travers le monde expérimentent déjà ce concept novateur.
Qu’est-ce qui va remplacer le passeport traditionnel ?
Le fonctionnement de ce système est simple. Les passagers sont soumis à des contrôles de sécurité standard avant d’embarquer dans l’avion, mais ils utilisent un document numérique au lieu du passeport traditionnel. Les voyageurs « sans passeport » téléchargent une application dédiée, où ils remplissent un petit dossier numérique en quelques minutes.
Cette expérience est déjà en place à l’aéroport d’Helsinki pour certains vols et destinations, notamment ceux de la compagnie nationale Finnair à destination du Royaume-Uni. Depuis la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, de nouveaux documents sont requis pour les voyageurs européens, et une simple carte d’identité ne suffit plus.
Les passagers des vols Finnair à destination de Londres, d’Édimbourg et de Manchester peuvent ainsi passer rapidement et facilement les contrôles frontaliers, sans avoir à faire la queue. Pour cela, ils téléchargent l’application DTC (Digital Travel Certificate) et s’inscrivent en tant qu’utilisateurs volontaires. Une autorisation d’embarquement est générée sous forme d’un code QR à présenter au contrôleur dédié.
Bien que cette initiative soit ouverte au grand public pour la première fois, d’autres pays ont déjà annoncé des projets similaires. Les voyageurs se rendant en Croatie, aux Pays-Bas ou au Canada peuvent également être concernés. En ce qui concerne la France, il est à noter que le projet à Helsinki est en partie financé par l’Union européenne, ce qui laisse envisager la possibilité de voir prochainement ce document numérique testé en France.
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