La conclusion de l’enquête menée par journalistes des journaux « Le Monde« et « The Gardians« est celle-ci : » le gouvernement togolais espionne ses concitoyens et particulièrement les leaders religieux catholiques et ceux de la société civile grâce à un logiciel espion « ;
Le logiciel israélien mis en cause est « Pégasus » qui avait été crée par NSO Group dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Selon le journal le Monde :
« Au Togo, la surveillance fait depuis longtemps partie du quotidien des militants pro-démocratiques. Des micros distillés dans les lieux de réunions aux écoutes des lignes téléphoniques GSM en passant par des agents du régime étaient déjà large avant Pégasus ».
Plusieurs personnalités de l’opposition auraient été ciblé par le logiciel israélien (qui s’infiltre par une faille de sécurité de l’application WhatsApp) si l’on en croit le journal. Il s’agit notamment de : Mgr Benoît Alowonou (Président de la Conférence des Eveques du Togo) ; le Père Channel Affognon (du Mouvement Forces Vives Espérance pour le TOGO) ; Raymond Houndjo (un proche de Jean-Pierre Fabre) et de plusieurs autres.
Selon le même journal, le Togo ne serait pas le seul à faire usage de ce logiciel israélien. Le Rwanda de Paul Kagamé serait également un client de la société NSO Group qui produit le logiciel mis en cause.
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