On aborde aujourd’hui un sujet que certains pensent être tabou : l’éjac*lation féminine et le mythe de la femme fontaine. Tenez-vous bien, il s’agit de deux notions totalement différentes. Si son confrère “éjaculation masculine” est connu parce qu’on en parle à tout vent, l’éjaculation féminine elle, reste dans son coin jusqu’au jour où des âmes charitables (c’est-à-dire nous) décidions d’en parler.
On aborde dans la rubrique sexe de ce jour la notion d’éjaculation féminine (parce que oui, les femmes éjaculent tout comme les hommes sauf qu’on est beaucoup plus discrète que vous et qu’on en fait pas tout un plat !) et ce que c’est qu’une « femme fontaine ».
En effet, chez certaines femmes, pendant le rapport sexuel, un fluide peut être expulsé hors de l’appareil génital tout comme le sperme chez l’homme. Généralement complexé par cet état des choses, on revient aujourd’hui sur le mythe de la femme fontaine pour expliquer à ceux qui ne le savent pas encore, qu’il s’agit d’un phénomène purement, totalement, absolument (j’insiste pour que ce soit clair) normal et physiologique.
Le squirting ou la femme fontaine : qu’est-ce que c’est ?
Le squirting est l’expulsion d’un liquide (dont la quantité varie) quand on atteint une forte excitation ou que l’on parvient à s’abandonner totalement. Il s’agit d’une réaction orgasmique qui intrigue beaucoup surtout quand on ne s’y attend pas ou qu’on en a jamais entendu parler. En effet, le surnom femme fontaine vient du fait que la quantité peut être importante tout comme la puissance du jet.
Le fluide qui est éjecté lors du squirting proviendrait à l’origine selon les analyses chimiques, des reins. Il ne s’agit cependant ni d’urine (parce que trop diluée) ni de cyprine (qui est quant à elle sécrétée par les glandes Bartholin située près de l’entrée du vagin).
Le liquide qui est expulsé lors du squirt est plus ou moins transparent et plus ou moins inodore. Il est composé si l’on en croit les études qui ont été menées sur le sujet : d’urine fortement diluée et d’une faible sécrétion des glandes de Skene (prostate féminine).
Le squirting n’est pas la même chose que l’éjaculation féminine
Ce sont deux choses différentes. L’éjaculation féminine est minime (3 grammes en moyenne contre 30 à 40 grammes chez l’homme) et vient uniquement de la glande de Skene (la prostate de la femme). Il est cependant possible d’avoir un squirt et une éjaculation au même moment.
C’est ainsi que certaines femmes (très chanceuses) font l’expérience du squirt et de l’éjaculation féminine en même temps. Cela a laissé croire aux non-initiés que les deux vont toujours de paires. Cependant, il n’y a rien de plus faux. En effet, pour les femmes qui “squirtent”, l’éjaculation peut ou non se produire au même moment.
Certaines dames, squirtent même si elles n’ont pas eu d’orgasme. Il n’y a aucune raison d’être dégoûtée ou de se sentir anormale. En effet, c’est un phénomène naturel longtemps incompris causé par la pression exercée par les tissus érectiles du vagin (lorsqu’ils sont fortement excités) sur l’urètre. N’ayez donc pas peur d’être une femme fontaine ; soyez fière de votre différence. Messieurs si votre femme squirte sachez que vous êtes un heureux élu car elles sont rares.
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