L’information vient de tomber. L’artiste rappeur, Doc Farel vient d’être libéré dans la journée de ce lundi 30 novembre 2020. Rapidement, quelques photos ont été prises pour immortaliser ce moment. Nous avons pu les avoir pour vous. Mais d’abord, nous aimerions vous exposer deux leçons qu’on peut retenir de cette arrestation.
Voici deux leçons à retenir de l’arrestation et la libération de Doc Farel
1- Le rap togolais ne paie pas vraiment
Beaucoup de rappeurs se vantent dans leurs chansons en criant qu’ils sont riches, qu’ils se font de l’argent grâce au rap togolais. Mais en réalité, ce n’est pas le cas. Ils sont peut-être riches, mais ce n’est pas grâce au rap, mais plutôt aux activités qu’ils mènent en dehors de la musique. De son côté, Doc Farel fait le commerce. Il achète des produits et les revend. Et c’est ce qui était la cause de son arrestation.
2- Les mauvaises nouvelles circulent plus vite que les bonnes
Nous sommes quand même étonnés. Durant la journée du 25 novembre, Doc Farel a été à la une des publications sur Facebook. Beaucoup de pages ont relayé l’information concernant son arrestation. Certes, ces pages ont véhiculé des informations. Mais en réalité, ils ont relayé l’information juste pour gagner de nouveaux abonnés.
Malheureusement, nous sommes sûrs que si Doc Farel avait fait une sortie musicale, il n’y aurait pas autant d’engouement autour. Nous étions partis visualiser ses vidéos sur YouTube, et figurez-vous que ses vidéos n’atteignent même pas 20 milles vues, à part sa collaboration avec le feu Omar B. C’est dommage. Il a fallu que Doc Farel soit arrêté par la police avant qu’on ne parle de lui.
Nous l’avons toujours dit. Il est difficile d’être artiste au Togo. Vraiment difficile. Nous lançons à nouveau un appel envers les médias togolais : soutenons nos artistes. Il ne faut pas attendre qu’il leur arrive un malheur avant de chercher à parler d’eux. Courage à tous les artistes togolais
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