Cette année, la ville de Chaux-de-Fonds en Suisse s’autoproclame « capitale intersidérale du clitoris ». Virginie Rochat est l’organisatrice de cet évènement.
« Capitale intersidérale du clitoris »
Le bouton de rose dans tous ses états et surtout en grande vedette interplanétaire ! Cet évènement doit surtout permettre d’ouvrir plus largement le débat sur la sexualité, en particulier celle des femmes :
« On en parle bien trop peu dans notre société. Pourtant, tous les prétextes sont bons pour le faire ».
Voilà l’idée qui a germé dans l’esprit de Virginie Rochat, professeure de Qi Gong et militante associative à la Chaux-de-Fonds.
Comment est née la capitale du clitoris ?
Pourquoi même ne pas profiter du 22 mai, Journée internationale du bouton de rose (journée lancée il y a trois ans par un collectif féministe devant le Parlement européen à Bruxelles), pour faire de sa ville, la capitale intersidérale du clitoris ?
« C’est parti plutôt comme une blague, il y a deux ans, je voulais faire un festival de Qi Gong avec des amies, j’ai créé un événement Facebook en janvier pour nous faire un peu de pub. Mais les choses ont vite pris de l’ampleur… »,
Confie-t-elle.
La Suisse, et ses militantes et artistes féministes depuis longtemps déjà, cherchent à mettre en lumière et en relief l’organe sexuel féminin. Les clitoris se montrent et se voient lors d’évènements à l’occasion du 8 mars ou bien tout simplement en s’installant en plein centre d’un rond-point comme devant la gare de Neuchâtel.
Selon un rapport du Haut Conseil de l’Égalité française parue en 2016, 1 fille de 14 ans sur 4 ne connaissait pas l’existence de cet organe… « La capitale intersidérale du clitoris » est un événement » qui vient attirer l’attention des jeunes surtout filles sur l’existence du clitoris.
Pour celles qui ne savent pas ce qu’on appelle clitoris, c’est un organe qui joue un rôle important dans l’excitation sexuelle et le plaisir sexuel ; il est moteur dans l’orgasme chez la femme.
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