Il fut un temps où le tatouage était une façon de montrer son appartenance à un groupe ou à une classe sociale. Cette époque est vraiment révolue, car tout le monde se fait tatouer : hommes, femmes, jeunes, riches ou pauvres, chacun a une marque indélébile ou temporaire sur la peau qui lui rappel un évènement.
Mal apprécié de l’opinion publique, le tatouage est considéré comme étant l’apanage des boys (mauvais garçons) du coup, tous ceux qui arborent un tatouage sont catalogués
Pourtant, comme le dit l’adage, « l’habit ne fait pas le moine » autrement dit ce n’est pas forcément les mauvais garçons ou mauvaises filles qui se font tatouer le corps. Beaucoup utilisent cette pratique pour les besoins esthétiques ou symboliser leur appartenance à un clan toi-même, tu vois un peu non.
Au Togo, dans les régions du Nord, le tatouage fait partie du mode de vie des populations (la scarification chez les Kabyè, les Tems et les Pédah par exemple). Il sert à marquer l’appartenance à un clan bien précis. Mais d’autres encore l’utilisent pour marquer des évènements douloureux comme la mort d’un proche, une déception amoureuse, ou des instants heureux comme le jour de son mariage, le jour d’anniversaire ou le nom de ses enfants.
Et cette tendance du tatouage a connu une popularité sous l’impulsion des stars du ballon, de la musique ou encore du cinéma. Ce qui a favorisé une floraison d’institut dédié à la pratique du tatouage un peu partout au pays.
- Les images peuvent se faire soit avec un appareil électrique muni d’une aiguille par lequel l’encre sort à chaque passage sur la peau.
- Ou par la méthode artisanale en utilisant un bambou ou une aiguille qu’on frappe légèrement sur la partie prédestinée où l’encre va passer.
C’est vrai qu’il est toujours facile de porter des jugements sur les attitudes des uns et des autres. Mais, chacun a son histoire, à défaut de la mettre sur papier pour être lauréat d’un prix de littérature, beaucoup estiment trouver en leur corps le lieu par excellence pour s’exprimer, pour soigner leur blessure ou encore leur joie.
Il peut être aussi considéré comme un acte d’émancipation, de passage d’une étape à une autre, le changement n’est jamais commode, chacun essaye à sa manière de marquer celui-ci par des symboles.
Alors combien sont-ils prêts à se faire un tatouage ?
0 Comments