Ça vous dirait de pleurer pour de l’argent ? Si votre réponse est non, sachez tout de même qu’il y a des femmes qui en ont fait un business et elles gagnent beaucoup d’argent avec cette affaire. Cela vous étonne ? On se rend aujourd’hui en Côte d’Ivoire pour vous faire découvrir les pleureuses professionnelles (oui oui comme celles du capitaine Bobo).
Ce sont des femmes qui sont payées pour simuler des pleurs lors des funérailles. Si vous craignez que personne ne pleure à l’enterrement d’un de vos proches (parce qu’il n’a pas été un modèle de bonté au cours de sa vie), plus de soucis. Contactez ces vaillantes dames qui se feront un plaisir (si vous mettez les moyens qu’il faut) de venir pleurer, crier, gémir, se lamenter, se jeter à terre et rouler juste pour votre défunt qu’elles ne connaissent même pas.
Un business qui semble véritablement marcher pour ces femmes qui sont fières de leur travail. Une d’elle affirme :
“ ce métier, je l’ai choisi car il me plaît. Il y a certaines fois quand je me mets à chanter toute seule, je pleure.”
Ainsi, avant chaque prestation, elles se préparent en avance (devant une foule ébahie) comme de véritables actrices. Comme le dit l’adage : “il n’y a pas de sot métier”. Rappelons que chez les Bétés en Côte d’Ivoire, pleurer en public est un don qui se transmet de mère en fille. Et, elles gagnent environs 200 à 300 milles francs CFA par funérailles.
Tout comme les danseurs ghanéens qui font le buzz cette année, ces femmes n’ont pas eu peur d’innover. Aujourd’hui, elles sont sollicitées dans plusieurs funérailles et cela est devenu un réel gagne-pain. Elles espèrent même gagner en notoriété et être sollicitées au-delà de la Côte d’Ivoire.
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