Les réfugiés ont souvent recours au s*xe transactionnel pour survivre. Telle est la conclusion de l’étude officielle rendue publique par deux organisations des Nations-Unies à savoir le PAM (Programme Alimentaire Mondial) et le HCR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés).
C’est dans un appel humanitaire lancé jeudi dernier que les deux organisations ont déclaré que de nombreuses personnes déplacées à travers le continent se livraient à des rapports sexuels transactionnels pour se nourrir quotidiennement.
Le PAM a déclaré avoir besoin d’au moins plus de 600 millions de dollars pour honorer son engagement en faveur des colonies de réfugiés en RD Congo, en Éthiopie, au Nigeria et dans d’autres pays africains pour les six prochains mois où les prix des denrées alimentaires ont bondi massivement. Le HCR a pour sa part affirmé avoir besoin de 227 millions de dollars pour rattraper ses propres obligations en Afrique.
La crise sanitaire liée au Coronavirus n’a rien arrangé pour les réfugiés.
Elle a fait grimper en flèche les prix des produits de première nécessité rendant la vie plus difficile aux déplacés qui déjà était vulnérables. N’ayant aucune source de revenus pour faire face au virus, plusieurs déplacés se livre au sexe ou à la prostitution pour avoir leur pain quotidien. Selon le rapport :
“Dans certains cas, les réfugiés ont recours à la mendicité, au sexe transactionnel ou aux mariages précoces ou forcés pour pouvoir se payer de la nourriture”.
Les petits gains réalisés par le HCR, le PAM et leurs partenaires sont menacés par COVID-19 et pourraient être entièrement perdus.
« Alors que la situation continue de se détériorer pour tout le monde, la catastrophe est amplifiée pour les réfugiés qui n’ont absolument rien pour amortir leur chute. Dans le meilleur des cas, ils vivent dans des conditions exiguës, luttent pour satisfaire leurs besoins fondamentaux et n’ont souvent d’autre choix que de compter sur une aide extérieure pour leur survie. Maintenant plus que jamais, ils ont besoin de notre soutien vital »
A déclaré Le Directeur Exécutif du PAM, David Beasley.
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