Le commandant de la gendarmerie ivoirienne, le Général Alexandre Apalo Touré, a récemment annoncé l’interdiction des tatouages au sein de l’établissement, soulignant des préoccupations quant à l' »état d’esprit » des personnes tatouées.
Ces déclarations ont suscité des réactions mitigées, avec certains remettant en question cette mesure jugée « rétrograde » et « inutile », tandis que d’autres ont souligné des exemples de militaires étrangers arborant ces choses.

Les tatouages jugés incompatibles avec les valeurs de la gendarmerie
Lors d’un discours adressé à des élèves officiers, le Général Touré a affirmé que les tatouages étaient désormais interdits au sein de la gendarmerie ivoirienne. Il a expliqué que les tatouages étaient considérés comme incompatibles avec les valeurs de l’institution et qu’ils soulevaient des interrogations quant à l’état d’esprit des personnes tatouées.
Il a notamment évoqué les tatouages représentant des têtes de lion, d’éléphant ou de rhinocéros, qui, selon lui, donnaient à leur corps une apparence effrayante.
Réactions mitigées et débat sur les réseaux sociaux
Les déclarations du commandant de la gendarmerie ont suscité des réactions sceptiques sur les réseaux sociaux en Côte d’Ivoire. Certains ont qualifié ces propos de « rétrogrades » et ont remis en question l’efficacité d’une telle mesure.
D’autres ont partagé des photos de marines américains, qui arborent fréquemment des tatouages sur leurs bras, pour illustrer la différence de perception entre les institutions.
Une alternative proposée
Le Général Touré a encouragé les aspirants gendarmes à ne pas se « brûler le corps » pour effacer d’éventuels tatouages, et a souligné qu’il existait d’autres moyens de servir la patrie en dehors de l’institution. Cette déclaration suggère que cette interdiction dans la gendarmerie ne vise pas à discriminer les personnes tatouées, mais plutôt à préserver l’image et les valeurs de l’institution.
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