En vue de lutter contre la pandémie de Coronavirus qui sévit un peu partout, plusieurs Universités de part le monde ont mobilisé des ressources en vue de trouver des remèdes ou vaccins. C’est également le cas de l’Université de Lomé qui a mis sur pied la Commission de L’Université de Lomé contre la pandémie de COVID-19 (COMUL 19).
C’est dans ce cadre que, trois mois après la mise sur pied de cette commission au sein de l’université de Lomé, des premiers résultats tangibles ont été présentés aux professionnels de médias nationaux et internationaux.
Lors d’une conférence de presse le COMUL a annoncé selon le site univ-lome.tg, le début des essais cliniques sur des humains à partir de phytomédicaments.
Le Professeur Kouami Kokou (président de la commission) a tenu à rassurer les uns et les autres au sujet de la pertinence et de l’efficacité des remèdes découverts. En effet, après divers tests in vitro et in vivo sur les animaux et grâce à la collaboration avec des praticiens de la médecine traditionnelle du Togo, le COMUL passera bientôt aux tests sur les humains à base de molécules de plantes.
Quatre phytomédicaments ont été identifié comme pouvant véritablement agir sur l’immunité de l’organisme humain : l’Imunitum, l’Immu-Top, le Secure et le Biocire. Les tests sont censés débuter le 01 septembre 2020 sur 250 patients âgés d’au moins 18 ans. Chaque patient sera suivi avec la plus grande rigueur sur une durée de 28 jours. Le rapport scientifique suite aux tests cliniques est attendu en avril 2021.
Pour ôter toute ambiguïté, le Professeur Majesté Ihou Watéba Doyen de la fac des Sciences de la Santé à l’Université de Lomé a tenue à ajouter que :
“Le Togo n’a pas trouvé de remède contre le coronavirus, mais des phytomédicaments identifiés comme des immuno-stimulateurs susceptibles d’aider l’organisme à se défendre contre une attaque du Covid19”.
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