La polémique aura donc eu raison de lui. Pris à partie par certains médias et par une partie de l’opinion publique allemande à la suite de sa rencontre avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan en pleine campagne électorale, Mesut Özil a annoncé ce dimanche, dans un communiqué posté sur Twitter, qu’il mettait fin à sa carrière internationale. Il ne défendra plus les couleurs de l’Allemagne.
Le numéro 10 des Gunners d’Arsenal explique sa décision dans un long communiqué, en trois parties, publié tout au long de la journée sur Twitter. Il y désigne deux responsables : les médias allemands, qui l’ont ciblé pour ses origines turques et en ont fait le principal responsable de la débâcle allemande en Russie, et la DFB (la fédération allemande de football), coupable selon lui de ne pas l’avoir soutenu.
Mesut Özil n’a plus envie de porter le maillot
Le joeur déclare : « Le traitement que j’ai reçu de la part de la DFB et de beaucoup d’autres ne me donne plus envie de porter le maillot de l’équipe nationale. Je ne me sens plus voulu, et je pense que ce que j’ai accompli depuis mes débuts en 2009 a été oublié », explique-t-il, avant d’annoncer définitivement qu’« en raison des événements récents » et d’un « sentiment de racisme et de manque de respect », il prenait sa retraite internationale.
En effet, lorsque l’Allemagne gagne il est allemand. Mais en cas de défaite il devient le migrant turc, fait-il comprendre.
Si l’on s’en tient uniquement au Football, il est vrai que le rendement du joueur a été en deçà lors de la dernière coupe du monde. Mais il n’est pas le seul à être passé au travers lors de cette compétition puisque toute l’équipe allemande dans sa majorité (hormis Reus et Kroos) a déçu lors de ce mondial. On attend beaucoup de lui certes, mais quand l’équipe ne gagne pas, les médias allemands ont tendance à réduire cette méforme à lui seul et ce n’est aucunement justifié.
On peut comprendre que dans ces circonstances le joueur ait décidé prématurément à 29ans seulement de ne plus jouer pour la sélection nationale. Il ne nous reste plus qu’à lui souhaiter bonne chance dans son club d’Arsenal où il s’apprête à vivre une saison de transition qui s’annonce difficile.
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