Lorsqu’un enfant joue et tombe :
– Sous le regard d’un ou de ses parents
– Quand il n’y a personne dans les environs
Comment se comporte t’il dans les deux cas ?
Dans le premier cas, il se met à pleurer et cherche à attirer l’attention des parents pour qu’ils viennent à son secours et parfois on lui donne des friandises.
Dans le deuxième cas, lorsqu’il tourne son regard et se rend compte qu’il n’y a personne, il se lève et continue de jouer, n’est-ce pas ? Selon vous, où se situe la différence ?
Une des meilleures règles de la réussite, c’est la capacité à être orienté constamment résultats et objectifs. Sachez que la réussite est d’abord personnelle et individuelle et souvent pendant que vous y travaillez, les gens ne comprennent pas. Personne n’est obligée de vous aider. C’est vrai que lorsque vous faites pitié, ça attire la compassion des gens, ils diront : « ohh pauvre de lui, regardez tout ce qui lui arrive, les gens sont contre lui, que Dieu lui vienne en aide » Et après ? Rien.
Lorsque vous faites pitié, vous êtes l’objet de causeries des gens pendant leur pause déjeuner et leur rencontre. Parfois pour que les gens n’aient pas l’impression d’être égoïste ou insensible vis-à-vis de vous, ils vous jettent quelques petites pièces afin d’être à l’aise avec leur conscience, ça s’arrête là. Quelque soit ce que vous vivez, soyez digne dans les épreuves
Honnêtement vous préfériez qu’on parle de vous comme de la personne qui n’est rien et fait pitié ou de celui qui produit du résultat là où on ne s’attend pas et qui inspire les gens malgré tout? Certains me diront que tous les doigts de la main ne sont pas égaux, c’est normal que certains réussissent plus que d’autres.
Le but du jeu n’est pas que l’auriculaire dépasse l’annulaire, mais que chacun performe et soit le meilleur là où il est.
Vous ne pouvez pas devenir une personne inspirante si les gens doivent vous avoir en pitié et vous donner les miettes pour que vous surviviez. A moins que ce soit une stratégie pour vous, si c’est le cas, c’est une drôle de stratégie, vous ne trouvez pas ?
Sachez que vous n’avez pas besoin de faire pitié pour qu’on vous aide, de toutes les façons on vous achète au prix que vous vibrez.
Comme le dit un proverbe togolais, on te gifle en fonction du visage que tu présentes. Demandez-vous aujourd’hui si vous vous faites acheter au bon prix ou c’est parce que vous faites pitié.
Pour la nouvelle semaine qui démarre, soyez digne et surtout ne perdez jamais de vue vos objectifs.
Que la force soit avec vous !
Gandonou S. Marcellin
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