Nick Conrad crée le scandale avec son titre « Pendez Les Blancs »


Plus qu’un clip, c’est un court métrage de 9 min qui débute avec l’image d’un homme Blanc pendu au pied duquel le rappeur allume un cigare.

« PLB » qui signifie « Pendez les Blancs » est l’intitulé de cette vidéo aux paroles sans détour. On peut observer dans une séquence un homme Blanc contraint à mordre le trottoir en agonisant.

Le clip intitulé « Pendez Les Blancs » du rappeur Français Nick Conrad est sorti le 17 septembre 2018. Avec ses 200 followers sur Twitter, le rappeur n’était pas vraiment populaire. Son nom ne dit absolument rien pour certains. Mais c’était avant le mardi passé. Il a connu son heure de ‘’gloire’’ après la polémique qui entoure la sortie de ce morceau. On peut entendre des propos de « PLB » comme : « Je rentre dans des crêches, je tue des bébés Blancs. Attrapez-les vite et pendez leurs parents », chante le rappeur.

Les réactions ne se sont pas faites attendre.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour provocation publique pour dénoncer un crime ou un délit. Par ailleurs YouTube et Deezer ont annoncé avoir supprimé le morceau de leurs plateformes. Pour Jean Luc Mélanchon : « Tous les racistes, toutes les haines communautaristes sont nos ennemis. Aucun appel au meurtre ne doit rester impuni. En France, le racisme n’est pas une opinion mais un délit ! ».  Plus loin, Marine Le Pen déclare que « (…) Il n’y a rien d’artistique dans ce qui est purement et simplement un appel à la haine et au meurtre ».

Lire aussi :   Scandale sur une plage de Lomé

Le rappeur s’est quand même défendu auprès de nos confrères de RTL. Nick Conrad a indiqué qu’il a juste « inversé les rôles » et que le but de cette vidéo violente et agressive était de « choquer les idées reçues ». Il a simplement « personnifié le racisme », dit-il. Il continue son assertion en disant que : « je ne cherchais pas le buzz. Ce clip est supposé amener à réfléchir et pas rester en surface (…) ».

Quoi qu’il en soit, les investigations lancées par le parquet ont été confiées à la Brigade de Répression de la Délinquance contre la Personne (BRDP). Selon l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse en France, les faits sont passibles d’une peine maximale de 5 ans de prison ferme et de 45 000 euros d’amende.

Le rappeur sera jugé en janvier prochain pour « provocation au crime » (LCI).


Gnadoe ne pourra vivre que grâce à ses lecteurs et à ses abonnés. Vous êtes au cœur du projet, aidez –nous à le faire grandir. Nous avons beaucoup d’autres idées en tête pour faire rayonner ce media.
Votre soutien nous permettra de porter plus haut nos ambitions.

Nous soutenir

0 Comments

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *