Une épidémie de diphtérie sévit actuellement au Nigeria, provoquant une grande préoccupation au sein de la population et des autorités sanitaires.
Selon un communiqué conjoint émis par le ministère de la Santé et d’autres agences sanitaires, plus de 7000 cas confirmés ont été enregistrés dans 18 États du pays, sur un total de 11 587 cas suspects. Cette épidémie a déjà causé la mort de 453 personnes à ce jour.
La diphtérie est une maladie bactérienne grave qui se caractérise par des symptômes tels que la fièvre, des maux de gorge sévères, une toux persistante et un gonflement du cou. En l’absence d’un traitement approprié, elle peut s’avérer mortelle.
Ce qui est particulièrement alarmant, c’est que les enfants âgés de 1 à 14 ans sont les principales victimes de cette épidémie, représentant 73,6% des cas enregistrés. Parmi eux, la tranche d’âge de 5 à 14 ans est la plus touchée, soulignant ainsi la vulnérabilité des enfants à cette maladie dangereuse.
Les autorités nigérianes jouent la carte de l’urgence
Face à cette flambée épidémique, les autorités nigérianes ont réagi en mettant en place un groupe de travail d’urgence chargé de prendre des mesures immédiates pour endiguer la propagation de la maladie. Leur objectif principal est de contenir la diphtérie et d’apporter de l’aide aux communautés touchées. Il est essentiel de prévenir la propagation de la maladie à d’autres États du Nigeria et de garantir que des mesures de prévention et de traitement adéquates sont mises en œuvre.
Cette épidémie de diphtérie au Nigeria met en évidence l’importance des campagnes de vaccination, de l’hygiène personnelle et de la sensibilisation du public à l’égard des maladies infectieuses. Il est essentiel que les autorités sanitaires continuent de travailler activement pour contrôler la situation et protéger la santé de la population.
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