Les pays africains les plus corrompus : voici la place qu’occupe le Togo


Les pays africains les plus corrompus : voici la place qu'occupe le Togo

Le Togo est crédité d’un score de 30 sur 100 (+1 par rapport à 2019 et 2020), se classant 128ᵉ mondial contre 134ᵉ il y a un an. Sur le continent où la moyenne de la partie subsaharienne n’a connu “aucune amélioration significative”, Le Togo est logé à la 30ᵉ place.

La tendance est pratiquement la même au niveau mondial, où la moyenne est restée inchangée (43/100) pour la dixième année consécutive, traduisant des “niveaux de corruption au point mort”, selon l’ONG allemande. D’ailleurs, observe-t-elle, “deux tiers des pays obtiennent un score inférieur à 50”.

Au tableau, les nations modèles restent le Danemark, la Finlande et la Nouvelle-Zélande, qui se partagent tous les trois la première place avec un score de 88. Si ses efforts peinent à se refléter dans les classements internationaux, le Togo poursuit néanmoins ses actions pour lutter efficacement et plus durement contre la corruption : mise en place d’institutions (Haplucia) et de dispositifs, numéros verts gratuits (8277 / 1014), sensibilisation, ou encore Tolérance Zéro.

La dernière action en date au Togo, est l’effectivité de la procédure de déclaration des biens et avoirs des hautes personnalités et hauts fonctionnaires, qui doit permettre de prévenir l’enrichissement illicite et lutter contre la corruption sous toutes ses formes. Avec un score moyen de 33 sur 100, l’Afrique subsaharienne ne montre aucune amélioration significative dans l’Indice de perception de la corruption (IPC) 2021.

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Les progrès réalisés par une poignée de pays sont éclipsés par le recul ou la stagnation d’autres pays et la mauvaise performance globale de la région, puisque 44 des 49 pays évalués obtiennent encore un score inférieur à 50.

Avec la pandémie de covid-19 qui a durement frappé le continent jusqu’alors moins touché, à laquelle s’ajoutent les conflits armés prolongés et les menaces terroristes croissantes, 2021 a été une année tumultueuse pour l’Afrique subsaharienne.

Ces tendances inquiétantes exacerbent les graves problèmes de corruption qui existaient déjà depuis longtemps. Pour éviter que la corruption n’apparaisse au grand jour, les gouvernements de la région ont limité l’information et réprimé les voix indépendantes qui dénoncent les abus de pouvoir, constate Transparency International.

Sur le continent où la corruption pille de précieuses ressources naturelles et entrave l’accès de millions de personnes aux services publics, les résultats d’une décennie de stagnation mis en évidence par l’Indice de perception de la corruption (IPC) 2021 ne pourraient pas être plus dévastateurs.


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