Ce pigeon soupçonné d’espionnage a été arrêté par la police indienne


Un pigeon a été arrêté par les gardes frontières indiennes ce 25 mai dans la région du Cachemire. On lui reproche de poursuivre une mission d’espionnage dans l’intérêt du pays voisin, le Pakistan.

Et dire qu’on a tout vu dans ce monde! Cette arrestation de pigeon vous le trouvez comment, gnadoè peeps? En tout cas ça aurait été un crime si on ne vous en parlait pas.

Du coup allons à la découverte des faits qui ont été à l’origine de l’arrestation de notre accusé et surtout les charges retenues contre lui.

Le pigeon accusé d’espionnage a été découvert par Geeta Devi qui vit dans le district de Kathua au Cachemire après que l’oiseau a pénétré chez elle le 24 mai passé. Il avait été peint en rose et portait autour de son pied un anneau avec des chiffres. Ces caractéristiques de l’oiseau ont du éveiller les soupçons, ce qui a poussé à le remettre à la police.

Le Times of India rapporte à cet effet que le chef de la police de Kathua, Shailendra Kumar Mishra, s’est exprimé sur la situation :
«Nous ne savons pas d’où cela vient. Les habitants l’ont capturé près de nos clôtures. Nous avons trouvé une bague au pied sur laquelle sont inscrits des chiffres». Avant de conclure qu’une enquête plus approfondie est en cours.

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Pigeon

Et contre toute attente le propriétaire de l’animal est sorti de l’ombre pour réclamer son pigeon. Ce villageois pakistanais, a donc lancé un appel au Premier ministre indien Naren­dra Modi afin qu’on lui rende son pigeon. Il soutient qu’il avait lâché ses pigeons pour fêter l’Aïd, qui marque la fin du ramadan. Il n’a pas aussi manqué de dire que le numéro inscrit sur le pigeon est en réalité son propre numéro de téléphone.

Rappelons aussi que ce n’est pas la première fois que l’Inde arrête un pigeon venant du Pakistan. La dernière fois c’était en 2015. Et une radiographie a été effectuée sur l’oiseau. Bien que rien de suspect n’a été trouvé la police l’a quand même mis en garde à vue et l’a inscrit sur la liste de présumés espions.
On estime que ce sera presque la même procédure cette fois-ci.


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