Depuis le lundi 23 septembre 2024, le Togo a lancé une campagne nationale de recensement des réserves administratives, une initiative qui marque un tournant important dans la gestion des terres publiques. La première phase de ce recensement, qui s’étend sur deux semaines, concerne les 13 communes du District autonome du Grand Lomé.
Démarrage d’une opération de recensement des réserves administratives
L’opération vise à identifier précisément les terrains appartenant à l’État, afin de les protéger contre toute occupation illégale ou spéculation foncière. En recensant ces réserves administratives, le gouvernement cherche à établir des limites claires et à sécuriser ces domaines publics. Ces terres représentent une ressource stratégique pour la réalisation de projets essentiels tels que la construction d’écoles, d’hôpitaux ou de routes, comme le souligne le ministère chargé de l’administration territoriale.
Le recensement des réserves administratives s’inscrit dans une démarche globale visant à optimiser l’utilisation des terres publiques, alors que la demande en infrastructures ne cesse d’augmenter, notamment dans la capitale. L’urbanisation rapide de Lomé et de ses environs impose une meilleure gestion des terrains disponibles pour répondre efficacement aux besoins croissants en équipements publics.
La question foncière au Togo est depuis longtemps source de conflits, et cette nouvelle initiative vise également à apaiser ces tensions. Pour limiter les litiges et améliorer la gestion des terres, le gouvernement a lancé l’attribution d’un Numéro Unique Parcellaire (NUP) pour chaque parcelle. Ce projet, qui a débuté le 1er août dernier sous l’égide de l’Office Togolais des Recettes (OTR), fait partie d’un ensemble de réformes visant à moderniser et simplifier les procédures foncières dans le pays.
Cette campagne de recensement pourrait marquer un tournant décisif pour ceux qui ont construit illégalement sur les réserves administratives. En clarifiant les limites des terrains publics et en assurant leur protection, les autorités entendent prendre des mesures fermes contre les constructions non autorisées. Ceux qui ont occupé ces espaces sans titre légal risquent de voir leurs bâtiments démolis ou d’être soumis à des sanctions, alors que le gouvernement réaffirme sa volonté de remettre de l’ordre dans la gestion des terres publiques.
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