Ces derniers jours, le ministre de l’Eau et de l’Hydraulique Villageoise du Togo, le Général Yark Damehame, a été au centre de vives critiques suite à une annonce concernant la création d’une « brigade spéciale » d’inspecteurs chargée du contrôle de l’eau et la nécessité d’obtenir une autorisation pour la réalisation de forages.
Cette déclaration a suscité diverses réactions dans l’opinion publique, dont beaucoup étaient teintées de scepticisme quant à la multiplication des autorisations et des réglementations.
Sur les réseaux sociaux, certains commentaires ironiques ont souligné que l’annonce du ministre pourrait conduire à la facturation de la quantité d’air respiré chaque jour. Ces réactions ont mis en lumière l’inquiétude des citoyens face à de nouvelles réglementations potentielles et à une bureaucratie accrue.
Général Yark Damehame clarifie sa position
Face à cette controverse, le Général Yark Damehame a cherché à clarifier sa position et à expliquer les raisons qui sous-tendent cette initiative. Selon le ministre, l’objectif principal derrière la délivrance de permis pour la construction de forages est d’assurer la qualité de l’eau mise à disposition de la population togolaise.
Le Général Yark Damehame a souligné que cette mesure vise à mettre l’accent sur la qualité de l’eau fournie aux citoyens. Concrètement, toute personne souhaitant réaliser un forage devra collaborer avec les services techniques pour garantir la qualité et la potabilité de l’eau extraite.
Après le forage, des échantillons d’eau seront prélevés et analysés pour s’assurer qu’elle réponde aux normes de qualité requises pour la consommation humaine.
Le Général Yark Damehame a également expliqué que la création de ce qu’il a qualifié de « police des eaux » n’était pas de son initiative personnelle. Cette brigade est en réalité prévue par le Code de l’Eau adopté par l’Assemblée Nationale togolaise en 2010. Elle a pour mission de veiller à ce que l’eau fournie à la population soit propre et de s’assurer que les abonnés qui paient leurs factures bénéficient effectivement d’une eau de qualité.
Il s’agit donc d’une démarche visant à améliorer la qualité de l’approvisionnement en eau au Togo, tout en garantissant que l’eau disponible à la consommation est conforme aux normes de sécurité et de qualité. Le ministre a tenu à souligner que cette mesure vise à protéger la santé des citoyens et à améliorer la gestion des ressources hydriques dans le pays.
Cependant, la polémique initiale a illustré le besoin de communication et de sensibilisation autour de ces nouvelles réglementations afin de rassurer la population et de répondre à ses préoccupations.
Avec IciLome
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