Ils sont nombreux à rêver d’une carrière à la Toofan, mais très peu arrivent à bout. Au Togo, plusieurs artistes se lancent dans le show-business avec des rêves et ambitions à couper le souffle. Tous croient et espèrent un avenir meilleur pour la musique togolaise afin de se revendiquer les mérites. Beaucoup démontre leur zèle pour la cause de cette musique qui souffre d’une visibilité à l’international en se prêtant corps et âme au jeu du show-business. Mais, quand vient l’heure du combat ultime, ils se résignent, préférant leur petite vie et leur petite image locale au détriment de cette grande cause qu’est ‘la visibilité de la musique togolaise à l’international’.

Ces artistes que je m’en vais citer ci-dessous ont déjà portés sur leurs dos le poids de l’espoir de tout le peuple togolais quant à leur succès sur le plan international. Ils se sont prêté au jeu du show-business, mais se sont résignés devant le combat ultime, soit par manque de patience, soit par égoïsme, ou simplement par peur d’assumer le poids de ce succès, en d’autres termes : il s’agirait d’un manque de connaissance approfondi de soi par rapport à l’ampleur de leurs ambitions en tant qu’artiste. Résultat : Aucun trophée, aucune reconnaissance de valeur sur le plan international.

1. Almok

Almok fait partie de cette génération de jeunes femmes artistes qui ont marquée avec leurs talents la musique togolaise. Malgré l’importante présence féminine dans le domaine musical à son époque, elle a réussi à se tracer un chemin qui l’a conduit à un semblant de succès à l’international. L’une des premières chanteuses de musiques pop togolaises à entrer en playlist sur Trace, Almok a démontré sa capacité à assumer le poids d’un deuxième succès de la musique togolaise à l’international après les Toofan.

Faire un featuring avec feu « Daïshikan » n’était pas à la portée de tout le monde. Toutes les pièces étaient prêtes pour que le puzzle de sa carrière internationale soit parfaitement assemblé. Mais, pour une raison quelconque, elle a préféré sa petite vie de femme au foyer au détriment du sacrifice pour la musique togolaise. Aujourd’hui, jusqu’à nouvelle ordre, Almok fait partie de ces artistes qui contribuent à l’échec de la musique togolaise sur le plan international.

2. Mic Flammez

Autoproclamé président du rap game togolais, sa royauté a bien eu tant d’adjuvants que d’opposants. Mic Flammez est à ce jour l’image parfaite du bon rappeur togolais ; le jeune homme a su démontrer sa capacité à aller de l’avant depuis qu’il a multiplié des hits sur mesure offrant une toute nouvelle allure au hip-hop togolais.

Cependant, en sa qualité de président, Mic Flammez n’arrivent toujours pas à faire voyager sa carrière sur le plan international. À en croire ses conditions de vie en tant qu’artiste, son cas s’apparente à un manque de volonté. Aujourd’hui, jusqu’à nouvelle ordre, Mic Flammez fait partie de ces artistes qui contribuent à l’échec de la musique togolaise sur le plan international.

3. Black T

Sans conteste, Black T est l’artiste ayant fait le plus de tube dans la musique togolaise. Sur toute l’étendue du territoire, rare seront les indigènes qui diraient « Non » à la question « Connais-tu Black T ». Le jeune homme a su s’imposer au Togo, et son influence laisse toujours à désirer. Mais, Black T trouve toujours des difficultés à importer sa musique à l’international. Pourquoi ? Aujourd’hui, jusqu’à nouvelle ordre, Black T fait partie de ces artistes qui contribuent à l’échec de la musique togolaise sur le plan international.

Ces artistes déploreront chacun la condition des artistes dans le show-business togolais. Certains parleront d’un manque de soutien de la part du gouvernement avec autant de blablabla possible. Nous devons juste noter que le Togo n’est pas le seul pays à avoir des problèmes de soutien du public ou du gouvernement. Ceux qui représentent leur pays sur nos écrans aujourd’hui et qu’on n’hésite pas à apprécier ont réussi avec leur volonté et leur persévérance dans la vision de leurs rêves.