Esseni est une chanteuse qui n’est plus à présenter dans l’univers de la musique togolaise. Sa mi- décennie passée dans le show-business fait d’elle aujourd’hui, une femme forte et pleine d’expérience. On parle d’une boss-girl qui s’assume, tant dans ses responsabilités artistiques que féminine. À l’heure où le show-business devient un terrain virtuel, où tout le monde cours à la recherche du buzz et la célébrité, Esseni se démarque avec ses projets et ambitions hors du commun. Qu’est ce qui fait de cette jeune femme un trésor pour le show-business togolais ?
Eh bien, outre le talent d’artiste qu’elle a tenu à démontrer sur une dizaine de singles dont les tout récents sont « Infidèle » en featuring Black T et « Hebiesso », Esseni est une femme philanthrope de nature. Pour elle, il ne suffit pas de faire de la musique et d’allumer le buzz avec des futilités dans l’actualité comme on peut le noter chaque jour sur la toile. Il est ici question de laisser des traces indélébiles dans la vie des gens en impactant la génération de la meilleure manière.
C’est dans cette optique que la jeune artiste a lancé, en ce début d’année (les 28, 29 décembre et le 1er janvier), le projet « Ghettomé Vivi » ; qui consiste à prêter assistance aux gens vivants dans les ghettos de Lomé à travers une opération de nettoyage systématique des lieux ainsi que des indigènes, couplé d’une distribution de vivres et d’un concert de réjouissance. Ce projet qui n’était que théorique à ses débuts, s’est concrétiser par ses petits moyens dans le ghetto de Bè Hédzé, dès son retour au pays, avec l’association Sourire jaune dont elle est fondatrice.
Le projet « Ghettomé Vivi » est accompli dans sa première partie, laissant suite à un autre grand défi à relever l’année prochaine. Malgré les quelques difficultés rencontrées sur le terrain, le professionnalisme associé à la compétence et la dynamique de l’équipe de l’asbl Sourire Jaune a fait de ce plan d’aide, préalablement considéré comme dangereuse, une réussite à temps partiel.
Esseni n’a pas attendu d’avoir une carrière réussie sur le plan international avant de se mettre à aider les plus nécessiteux. Avoir de quoi sourire le temps d’un instant, pour une catégorie de personne que la majorité de la population néglige, car considéré comme dangereuse et criminelle, tel est le crédo de l’association Sourire Jaune mise en place par la chanteuse.
Après son sacre de meilleur artiste de la diaspora togolaise en 2018 aux Heroes228 et tout le buzz qui a suivi, Esseni qui vit au Luxembourg, a compris que la réalité de la vie n’a rien à avoir avec les réseaux sociaux. Il fallait être une femme différente, réelle, libérée et accomplie dans ses actions.
La chanteuse évolue dans les deux dimensions qui sont à considérer comme les plus importantes de sa vie : il s’agit de sa carrière d’artiste ainsi que celle en tant qu’être humain « philanthrope ».
Les dés d’un prochain épisode du « Ghettomé Vivi » sont lancés pour son prochain séjour dans son pays natal le Togo. Rappelons qu’un concert a été fait sur les lieux, son tout premier concert en terre togolaise, en apothéose aux activités d’assistances et de partages de vivres. Beaucoup d’artistes et acteurs culturels togolais se sont joint à l’évènement, et dans le lot, on cite Alain Mouaka, animateur à la radio Taxi Fm, le rappeur Peewii, le chanteur Senyo ainsi que l’animatrice Gabine Amoussou.
Pour l’heure, Esseni prépare le lancement de son premier projet de l’année 2020 dont le titre « Femme Libérée » était annoncé sur sa page Facebook. L’attente ne sera pas longue…
29 images

0 Comments