Le Collectif des Organisations Syndicales des Taxis-motos et Tricycles du Togo (COSTT) a eu un congrès extraordinaire le jeudi 18 août dernier à Lomé. Les travaux de ce congrès étaient basées sous le thème : « Conducteurs de taxi-motos et de tricycles, quelle est votre contribution pour faire disparaître l’extrémisme violent dans le pays ? ».
Congrès extraordinaire du Collectif des Organisations Syndicales des Taxis-motos et Tricycles du Togo (COSTT)
L’événement est parrainé par le Ministère de l’Inclusion Financière et des Organisations du Secteur Informel en partenariat avec le Ministère des Routes, des Transports Aériens et Ferroviaires. Il s’agit de mieux construire l’industrie des motos, taxis et tricycles et de contribuer au développement du Togo.
« Le rôle stratégique que jouent les transports dans le développement des autres domaines d’activités nécessite qu’ils soient mieux organisés pour faciliter la mise en œuvre des neuf (09) autres objectifs de la feuille de route.
Le présent projet de rassembler tous les syndicats de taxis-motos en un collectif qui est en train de se formaliser est un aspect important, voire incontournable, pour l’effectivité de l’organisation de l’activité de taxis motos tant attendue par le gouvernement », a laissé entendre le Directeur général des transports routiers du Togo, Tadjundini Dermane, représentant son ministre de tutelle à la cérémonie d’ouverture des travaux.
Concrètement, les travaux de ce congrès ont porté sur l’élection des membres du bureau du COSTT, la révision des textes fondamentaux de l’organisation et la présentation de diverses communications en lien avec la thématique générale.
« Depuis 2005, il y a eu un regroupement de plusieurs organisations professionnelles qui encadraient rien que les taxis motos au Togo. Mais à un moment donné, ces organisations ont commencé par battre de l’aile. On a réfléchi et décidé de faire appel aux tricycles pour se mettre ensemble et être plus forts, professionnels et dynamiques.
Le congrès extraordinaire que nous tenons aujourd’hui n’est que la suite du congrès qui a eu lieu en 2005. C’est un congrès extraordinaire parce que pendant 17 ans, nous n’avions pas respecté la réglementation légale. Maintenant, après ce congrès, il revient à chaque entité membre du collectif, de se formaliser au regard des nouvelles lois en vigueur dans notre pays, le Togo, afin qu’on puisse mieux faire face aux défis auxquels notre secteur est confronté », a expliqué Agbo Komlanvi, Secrétaire général du COSTT à nos confrères d’Afreepress.
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