Une bataille idéologique éclate au Togo alors que les esprits s’enflamment au sujet des chansons osées qui secouent le pays. Au cœur de cette dispute se trouve Nathaniel Olympio, un acteur politique au tempérament intransigeant.
Le chef du Parti des Togolais s’oppose farouchement à la récente sortie du ministre de la Culture, qui a pointé du doigt ces chansons controversées. Pour lui, plutôt que de « stigmatiser » les artistes, il serait préférable de leur offrir un véritable cadre d’épanouissement.
Telle une flamme ardente, Nathaniel Olympio n’hésite pas à défendre avec véhémence ses convictions. Il se positionne en faveur des artistes et se fait l’écho des préoccupations de nombreux observateurs qui partagent son point de vue. Selon lui, il est non seulement injuste, mais également contre-productif de condamner les artistes pour leurs chansons audacieuses.
Pour Olympio, la solution réside dans la création d’un environnement propice à l’épanouissement artistique. Plutôt que de rejeter ces chansons osées dans les ténèbres de la stigmatisation, il plaide en faveur d’un soutien institutionnel qui permettrait aux artistes de s’exprimer librement et de développer leur art sans entraves.
Il est convaincu que c’est en offrant un tel cadre que l’expression artistique pourra véritablement s’épanouir, contribuant ainsi à l’enrichissement culturel du pays.
Cette polémique enflamme les esprits au Togo, révélant les divergences profondes qui existent au sein de la société. Alors que certains voient dans ces chansons osées une menace pour les valeurs traditionnelles et la morale, d’autres défendent farouchement le droit à la liberté d’expression artistique.
Tandis que les opinions se confrontent et que les débats font rage, une question cruciale se pose : le Togo est-il prêt à embrasser une culture plus audacieuse et novatrice, ou préfère-t-il s’accrocher à des normes conservatrices du passé ?
La réponse réside peut-être dans la capacité du pays à trouver un équilibre délicat entre tradition et modernité, entre expression artistique et respect des valeurs sociétales.
Une chose est certaine, la voix de Nathaniel Olympio s’élève au-dessus de la mêlée, affirmant que les artistes méritent d’être soutenus et non réprimés. Il rappelle que l’art est un reflet de la société dans laquelle il s’épanouit et qu’il est essentiel de créer un environnement propice à la créativité et à l’expression individuelle.
Alors que le débat continue de faire rage, seules les actions concrètes permettront de déterminer l’avenir des chansons osées au Togo. En attendant, Nathaniel Olympio continue de mener la charge, prêt à défendre avec fougue ses convictions et à offrir une lueur d’espoir aux artistes qui aspirent à s’exprimer librement dans leur pays.
L’intégrale de la déclaration de Nathaniel Olympio le chef du Parti des Togolais
N’étouffez pas nos artistes !
Brider un artiste, c’est tuer les artistes. Il faut plutôt leur offrir un cadre d’épanouissement. Un artiste, c’est la liberté d’exprimer son art, comme il le ressent, comme il le vit, dans le fond de son cœur et dans ses tripes. L’artiste, c’est le public qui l’adopte, lui et son art, ou qui rejette tout.
Pour les chanteurs, bien des fois, on ne connait même pas les paroles des chansons, mais on vit l’émotion qui se dégage de l’œuvre. Combien de jeunes Togolais connaissent les paroles des chansons de Santrinos, de Davido, ou de Shakira ? Mais, ils adorent ces artistes. Au-delà des mots d’une chanson, c’est la vibration et l’émotion qui définissent l’artiste.
On ne peut donc pas stigmatiser les artistes, en les accusant des tares et des perversions qui gangrènent nos sociétés. Ce serait leur faire injustice. Sachant qu’ils ne sont que le reflet de nos communautés.
Les mauvaises mœurs d’aujourd’hui, jusqu’aux vidéos à caractère sexuel qui ont déferlé dans les collèges du pays, ce n’est pas à cause des artistes.
Non, Mesdames et Messieurs les dirigeants du Togo ! Les artistes ne sont pas à l’origine de la décadence des valeurs au sein de nos sociétés.
C’est avant tout la perte des repères entretenue dans la société, avec la déstructuration des familles à cause des problèmes sociaux. C’est la promotion des contre-valeurs des décennies durant. La dépravation, c’est la déclinaison progressive en plusieurs choses. C’est d’abord la corruption des élites, supposées donner l’exemple.
C’est l’argent qu’on gagne sans honnêteté et sans conséquences, au vu et au su de tous. C’est aussi la vie facile et le plaisir débridé qu’on affiche ostensiblement dans les lieux publics. C’est, en fait, l’étalement des vices sous toutes ses formes, particulièrement par ceux qui ont de l’argent en grande quantité, et ils sont dans les sphères dirigeantes. Ce sont ces exemples, et surtout ceux qui viennent des sommets, des intouchables, qui formatent la jeunesse.
Alors, quand, en plus, les portes principales d’épanouissement sont fermées et qu’il ne vit plus de son art, l’artiste, comme tous les autres, se rabat sur les fenêtres de l’instinct primaire, celui des vices.
L’artiste entre ainsi en mode survie.
Ne lui donnez pas le coup de grâce par la censure. N’étouffez pas l’artiste. Tendez-lui la main, offrez-lui un cadre d’épanouissement. Respectez les artistes qui portent notre culture. Pour moi, c’est un principe, je respecte les artistes.
Salut l’artiste !
Nathaniel Olympio
Président du Parti des Togolais
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