Comme le diraient certains, tous les moyens sont bons pour avoir de l’argent ! Si pour les uns, il faut absolument travailler avec acharnement, pour d’autres le sexe suffit… C’est ainsi que sur notre continent et particulièrement en Afrique Occidentale, une nouvelle forme de prostitution des temps modernes gagne du terrain : la tontine sexuelle.
Chers Gnadoe Peeps, si vous n’avez jamais entendu parler de tontine sexuelle sur WhatsApp, asseyez-vous et lisez !
Pendant que d’aucuns cherchent comment utiliser, WhatsApp Facebook… pour se former, d’autres ont trouvé un moyen de faire de ses réseaux sociaux, des plateformes de prostitution (comme quoi nos objectifs sont différents). Le principe est simple et tout part de la création d’un groupe de discussion. Dans ces groupes, si on en croit nos sources, la participation est fixée à un montant prédéterminé donnant à 1 homme, le droit à 2 femmes de son choix qui encaissent la tontine. Le nombre de membres varie d’un groupe à un autre.
Si au départ la pratique était limitée aux élèves et aux lycéens, elle s’étend maintenant à tous les secteurs d’activités et ronge nos sociétés en silence sans que personne ne prenne la peine d’en parler ou de s’en soucier réellement.
Selon le média Iciabidjan.com, en Côte d’Ivoire la prostitution liée à la tontine sexuelle est monnaie courante.
D’ailleurs, des hommes âgés profitent de ses plateformes pour approcher des filles qui peuvent être leurs enfants et proposent de coucher avec ces dernières. Alors dans le groupe, une fille est choisie pour coucher avec le vieux vicieux en question. Une fois revenue, elle donne l’argent qu’elle a reçu à une autre fille. Le lendemain, celle qui a reçu l’argent la veille, une fois de retour de sa partie de jambes en l’air remet à son tour l’argent à une autre et ainsi de suite.
Au Bénin, le système de prostitution est un peu différent. Il y a une mise qui commence à 5 000 F CFA. Certaines filles vont jusqu’au double ou au triple en fonction de leur capacité à avoir plusieurs rapports au cours d’une même journée. La tontine se fait chaque jour ou chaque semaine selon les cas. À la tête de ses réseaux, se trouvent généralement des matrones.
Au Sénégal, cette tontine prend une toute autre allure.
En effet, on nous apprend que les mise commencent à (tenez-vous bien.) : 1000 francs CFA pour les filles de taille fine, 1500 F CFA pour celles un peu plus charnues ou plus voluptueuses appelées “driankés” et 2000 F CFA pour bénéficier du bonus massage. Un tirage se fait tous les jours et le gagnant bénéficie d’une villa meublée pour profiter des moments d’intimités avec la femme de son choix.
À ce rythme-là, comment pouvons-nous nous plaindre de la dépravation de plus en plus poussée des mœurs ? Même si la pauvreté, le manque d’éducation et la fainéantise sont les premiers responsables de ce phénomène, il est important d’en parler et de traiter le mal depuis la racine.
Cette nouvelle forme de prostitution est dégradante et réduit la femme à l’état d’objet de plaisir. Il s’avère de ce fait important que les gouvernements prennent des mesures contre ce phénomène qui entachent les valeurs morales africaines.
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