Racisme en Tunisie : Quel est le sort réservé aux togolais ?

Depuis les déclarations racistes du président tunisien Kaïs Saïed, le territoire dirigé par ce dernier n’est plus accueillante pour les africains noirs. Plusieurs gouvernements africains procèdent aux rapatriements de leurs compatriotes qui désormais ne sont plus en sécurité. Mais depuis lors, silence plateau du côté des autorités togolaises.

N’y a-t-il pas des Togolais en Tunisie ?

Les images et vidéos des violences subies par les Africains subsahariens aux mains des Tunisiens sont choquantes. De même, les témoignages recueillis sur les lieux et migrants rapatriés par leur gouvernement sont glaçants. Face à l’indifférence de l’Union africaine, dont les comités, par la voix de son président, se contentent de dénoncer verbalement « les propos racistes de Kaïs Saïed », chaque gouvernement s’organise pour faire revenir « ses fils et filles ».

Le 1er mars, Mamadi Doumbouya de la Guinée a ramené personnellement plus d’une quarantaine de ses ressortissants à Conakry par l’intermédiaire du ministre des Affaires étrangères qui a affrété un vol spécialement pour l’événement. La Côte d’Ivoire a emboîté le pas et est allée plus loin.

D’après le site Icilome, les 145 premiers Ivoiriens rapatriés de Tunisie sont en discussion avec les pouvoirs publics pour un éventuel accompagnement professionnel et une meilleure réinsertion dans la société.

Samedi dernier, en fin de journée, 135 Maliens sont rentrés à Bamako, après avoir échappé aux tortures physiques et mentales qu’ils ont endurées en Tunisie. Tous ces rapatriements subtilement publics offrent de l’espoir à d’autres Guinéens, Maliens et Ivoiriens en attente de quitter la Tunisie.

« Au Togo, il y a eu une inaction incompréhensible depuis ces événements. Peut-on croire qu’il n’y a pas de Togolais en Tunisie ? Le gouvernement du Togo doit de toute urgence sortir ses citoyens de cet enfer », a écrit icilome.

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