À en croire la multiplication des acteurs et des plateformes de mise en relation entre clients et restaurants, la livraison de nourriture à domicile est une pratique désormais bien ancrée dans le quotidien des urbains. Si celle-ci pose des questions cruciales sur le statut et les conditions de travail endurées par les livreurs, la livraison à domicile est également sujette à quelques chapardages.
Une étude menée aux États-Unis par l’institut US Foods rapporte qu’un livreur sur quatre aurait déjà mangé tout ou une partie d’une commande avant de la livrer. Pour en arriver à cette conclusion, l’étude a compilé les témoignages de près de 500 livreurs travaillant pour les applis de livraison de nourriture les plus populaires aux États-Unis.
La tentation du croc
Résultat : 28 % d’entre eux ont admis avoir grignoté le repas de leurs clients, alors que près de 40 % ont révélé s’être tout simplement offert une bouchée. 54 % d’entre eux ont, par ailleurs, reconnu avoir déjà envisagé de piocher dans la commande après avoir été alléchés par l’odeur de cette dernière, explique l’un des chercheurs à l’origine de l’étude.
« Nous sommes désolés d’annoncer que parfois, la tentation détourne du droit chemin le meilleur des livreurs, et le fait violer son devoir sacré de ne pas se servir dans la nourriture qu’il livre. »
Méfiance des clients
Tentés, tentés… Mais après tout, qui ne le serait pas après une journée passée à faire transiter, au pas de course, des pizzas et autres burgers sur un vélo ?
L’étude met également en lumière les doutes de certains clients (20 %) ayant déjà soupçonné un petit chapardage à même leur emballage de livraison. Une méfiance qui pourrait généraliser et banaliser le recours aux étiquettes « inviolables » sur les sachets ou sur les emballages de plats.
Et si la solution, pour ne pas risquer une telle situation, était tout simplement de se déplacer davantage avec ses propres jambes ? À méditer.
Source : Konbini
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