L’Université de Kara, au Togo, fait à nouveau les gros titres avec une affaire impliquant le président de l’institution, le Prof Komlan Sanda, et le Prof Labante Nakpane, enseignant-chercheur à la faculté des lettres et sciences humaines.
Un professeur exclu à l’Université de Kara
Dans une correspondance officielle, le président de l’université a annoncé l’exclusion du Prof Labante de la plateforme des enseignants-chercheurs.
La décision du président de l’Université de Kara fait suite à l’accusation de refus de comparution devant le conseil de discipline portée à l’encontre du Prof Labante. Selon le Prof Komlan Sanda, cette exclusion est nécessaire afin de « préserver la communauté universitaire des effets néfastes des écrits subversifs, injurieux et irresponsables » attribués au professeur.
Cette affaire soulève des questions quant à la liberté académique et à la gestion des différends au sein de l’institution. L’Université de Kara, tout comme l’Université de Lomé récemment, est confrontée à des conflits internes qui suscitent des préoccupations au sein de la communauté universitaire et de la société en général.
La faculté des lettres et sciences humaines est un lieu d’échanges intellectuels, de débats et de réflexions. La diversité des opinions et des idées est essentielle pour le développement de la pensée critique et la progression des connaissances. Il est donc préoccupant de voir un enseignant-chercheur exclu pour ses écrits, sans qu’il puisse se défendre devant le conseil de discipline.
Il est important de souligner que la liberté d’expression est un droit fondamental dans une société démocratique. Les enseignants-chercheurs jouent un rôle clé dans la promotion de ce droit en encourageant le débat d’idées et la confrontation constructive des opinions. Les universités devraient être des espaces où les idées peuvent être librement exprimées, tout en respectant les limites éthiques et légales.
Cependant, il convient également de noter que les droits et les responsabilités des enseignants-chercheurs doivent être équilibrés. Lorsque des écrits subversifs, injurieux ou irresponsables sont publiés, cela peut avoir des conséquences néfastes sur la communauté universitaire et compromettre la réputation de l’institution.
Il incombe donc aux enseignants-chercheurs de faire preuve de responsabilité et de respecter les valeurs académiques lorsqu’ils expriment leurs opinions.
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