Ces dernières semaines, l’Université de Lomé est sous le feu des projecteurs en raison de divergences entre l’équipe dirigeante et une partie du corps enseignant, engendrant une certaine tension.
Au cœur de cette agitation, le président de l’UL, Komla Dodzi Kokoroko, se concentre sur sa mission de produire des résultats au service de la communauté. Malgré les critiques, il reste déterminé à réformer l’Université de Lomé pour en faire un établissement de référence dans la sous-région ouest-africaine.
Le défi de la réforme universitaire
La réforme universitaire est une tâche ardue, comme le souligne Komla Dodzi Kokoroko en citant Lars Engwall. Il appelle la communauté universitaire à devenir des acteurs du développement par le changement. Les tensions entre l’administration et le corps enseignant témoignent des défis auxquels est confrontée l’Université de Lomé.
Les controverses au sein de l’Université de Lomé
La gestion du président Kokoroko a été critiquée par une partie du corps enseignant, en particulier lors de la convocation du professeur Akrawati Shamsidine Adjita devant le conseil de discipline.
Cette convocation a été suspendue après un recours introduit par le doyen de la Faculté de Droit, mais elle a suscité d’autres réactions, notamment de Prof Komi Wolou et de Prof Aimé Gogué, qui dénonçaient un musellement des enseignants.
La vision et les réalisations du président Kokoroko
Malgré les critiques, Komla Dodzi Kokoroko, également ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, reste concentré sur sa mission de réformer l’Université de Lomé.
Il cherche à en faire une université de référence dans la sous-région ouest-africaine. Le 18 juillet 2023, il a inauguré un laboratoire de biologie moléculaire et d’immunologie (BOLIM), une première dans la sous-région, répondant ainsi à ses détracteurs.
La méthode du changement
Komla Dodzi Kokoroko a été nommé président de l’Université de Lomé en 2016 alors que l’établissement était en délabrement total. Il a depuis démontré son efficacité en tant que réformateur, mais certains lui reprochent d’utiliser une « méthode forte ».
Cependant, les résultats obtenus parlent pour lui, et il affirme que la rupture est dans l’ADN de son administration, visant à transformer complètement l’Université de Lomé.
Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager autour de vous. N’oubliez également pas, de vous abonner à nos comptes sociaux, pour ne rater aucune information.
0 Comments