Le 11 octobre dernier, le président de l’Université de Lomé a signé un arrêté (N° 066/UL/P/SG/2023) précisant les frais de prestations de services effectués au sein de l’institution.
Cet arrêté, qui fixe de nouvelles charges pour diverses prestations, a suscité l’indignation des étudiants et déclenché une pétition visant à son annulation.
Les frais des services à l’Université de Lomé
Parmi les frais imposés par cet arrêté, on trouve des tarifs pour des services tels que les réclamations de notes, la désinscription d’unités d’enseignement en raison de préinscriptions incorrectes, les demandes de réorientation, et des pénalités pour le retard de paiement des frais d’inscription.
Par exemple, les étudiants doivent désormais s’acquitter de 1000 francs CFA pour chaque réclamation de notes concernant 3 unités d’enseignement (UE), et cette tarification augmente à 1000 francs CFA par UE au-delà de 3 UEs.
De plus, la désinscription d’une UE due à une préinscription mal effectuée coûte 1000 francs CFA, tandis que les demandes de réorientation sont soumises à des frais de 3000 francs CFA. Enfin, une pénalité de 5000 francs CFA est appliquée en cas de retard de paiement des frais d’inscription.
Ces nouveaux frais ont suscité des critiques de la part des étudiants de l’Université de Lomé, qui estiment que ces charges financières supplémentaires les rendent encore plus vulnérables sur le plan économique. La vie estudiantine est déjà un défi financier pour de nombreux étudiants, et l’introduction de ces frais supplémentaires pourrait aggraver leur situation financière.
Pour exprimer leur mécontentement face à ces nouvelles charges, les étudiants ont lancé une pétition visant à recueillir des voix en faveur de l’annulation de cet arrêté présidentiel. Cette pétition permettra aux étudiants de faire entendre leur désapprobation de manière collective et organisée.
Le vote se déroule sur une plateforme en ligne où les étudiants peuvent exprimer leur position. Le résultat de ce sondage sera transmis à la présidence de l’Université de Lomé dans le but de plaider en faveur de l’annulation de cet arrêté si une majorité d’étudiants se prononce contre lui.
Les étudiants espèrent que leur voix sera entendue et que des solutions seront trouvées pour atténuer l’impact financier de ces nouvelles charges sur leur parcours éducatif.
Cette situation souligne l’importance d’une communication ouverte entre l’administration de l’Université de Lomé et les étudiants pour parvenir à des décisions qui profiteront à toutes les parties concernées.
La pétition est disponible ici.
Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager autour de vous. N’oubliez également pas, de vous abonner à nos comptes sociaux, pour ne rater aucune information.
0 Comments