Trop cogiter pourrait entamer l’espérance de vie. C’est la conclusion d’une étude publiée par une équipe de chercheurs de l’université Harvard.
Selon eux, si le cerveau est forcément affecté par le vieillissement du corps, l’inverse est également vrai. L’enquête a été menée sur des souris, mais aussi directement sur des êtres humains. Selon les chercheurs, qui ont eu accès à des cadavres de personnes décédées entre 60 et 100 ans, plus l’activité neuronale est importante, plus le vieillissement s’accélère. Ce résultat «contre intuitif», de l’avis des auteurs, a d’abord suscité l’interrogation du monde scientifique.
À tel point que Nature, le journal qui a publié le texte, a demandé plus de preuves pendant près de deux ans avant d’accepter de diffuser l’information. Bruce Yankner, l’un des auteurs, a accepté ce questionnement assez facilement. «Si vous dites que vous avez un chat dans votre jardin, les gens vous croient. Si vous dites que vous avez un zèbre, ils veulent plus de preuves», a-t-il déclaré.
Cependant, l’étude est complémentaire avec d’autres. Ainsi, des expériences avaient prouvé que la méditation, ou toute activité reposant le cerveau, pouvait être bénéfique dans la lutte contre Alzheimer. Reste désormais à savoir si l’étude en question permettra des applications humaines, que ce soit dans la lutte contre les maladies cérébrales ou l’augmentation de l’espérance de vie.
Source : cnews
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